Envoyer une carte postale depuis le Cambodge

Que diriez-vous que, malgré l'avènement du digital, on continue à envoyer des cartes postales ? Ce geste simple de coller un timbre sur une carte qui parcourra le monde pourrait éveiller en vous une profonde nostalgie. Oui, partager des nouvelles avec ceux que l’on aime à travers une humble carte a un charme unique que l'envoi d'un simple texto ne peut reproduire.

Où se rendre pour envoyer sa carte postale ?

Phnom Penh : Afin d’acheter un timbre, vous devez vous rendre dans le bureau de poste de Cambodia Post situé à 200 mètres du musée Sosoro. Le bureau est ouvert du lundi au dimanche de 7H30 à 17H30. Deux levées de courrier sont faites par jour, l’une à 7h et l’autre à 14h.

Siem Reap : Vous trouverez le nécessaire à Siem Reap Post Office, qui est ouvert du lundi au vendredi de 7h30 à 12h et de 14h à 17h30.

Dans les deux villes, des magasins proposent aussi de vendre des timbres. Le prix est toutefois plus élevé, il est donc préférable pour vous de vous rendre directement dans l’un des deux bureaux mentionnés.

Combien coûte un timbre pour une carte postale ?

Le prix des timbres pour un envoi international est de 3000 riels. A ce prix-là, vous ne pourrez pas mettre d’enveloppe. Un timbre supplémentaire sera requis si vous souhaitez que votre carte postale soit protégée de tout regard extérieur. Il faudra alors débourser 6000 riels, soit 1.5$.

Quand la carte postale arrive-t-elle en France ?

La question finale que vous vous posez certainement est : “ Combien de temps le courrier met-il pour arriver à destination”. Encore une fois, les informations qui circulent tablent sur deux semaines pour un envoi de Phnom Penh à destination de la France. D’expérience, le courrier arrive en France en un mois. 

Concernant les colis plus imposants, il faudra vous diriger vers les services de Cambodia Post. Leur site fournit davantage de précisions sur les tarifs relatifs au poids de l’envoi. Vous pourrez même simuler le prix sur leur calculateur en ligne. Même si le site est en anglais, il vous faudra lire un peu le khmer pour vous dépatouiller. (NDLR).

Elise Roy