Comment décide-t-on d’ouvrir une boulangerie française à Phnom Penh ? Les élèves du programme bilingue à la Canadian International School, ont posé leurs questions à Alicia et Hélène, les deux boulangères de Sweet Labs
Dans le cadre de la série Jeunes reporters de CIS, Lisa, Qiqi, Kotone, Luca, Abhi et Kenny, élèves du programme bilingue français anglais à l’école canadienne internationale de Phnom Penh, se sont rendus à Sweet Labs, une boulangerie-patisserie française ouverte il y a près d’un an dans le quartier de Tuol Tom Pong afin d’interviewer Alicia et Hélène, diplômées du prestigieux institut Paul Bocuse en France. En quoi consiste ce métier ? Pourquoi le nom Sweet Labs ? Ont-elles été inspirées par les saveurs du Cambodge ? Les boulangères de Sweet Labs ont pu répondre à ces questions des jeunes intervieweurs de CIS.
Lisa se demande pourquoi les boulangères-pâtissières de Sweet Labs ont choisi ce métier. « Cela vient de la passion de bien manger, que nous avons eu très tôt dans nos familles, indique Alicia. Et aussi de la volonté de faire un métier d’artisanat qui fasse plaisir aux gens. Quand on nous dit que notre pain est bon, c’est une superbe récompense. »
Kenny s’interroge : pourquoi avoir choisi le nom Sweet Labs ? Les fondatrices de la boulangerie-pâtisserie expliquent avoir voulu mettre en valeur leur dimension créative, et le fait qu’elles veulent toujours apporter du renouveau et ne pas rester à tout prix dans la tradition française.
Les fondatrices de Sweet Labs ont-elles été inspirées par les saveurs typiques du Cambodge ? « Nous avons décidé d’incorporer le Cambodge sur nos produits en utilisant les fruits locaux, par exemple en faisant des tartes aux fruits de la passion ou à la mangue, on en utilisant des noix de cajou. Mais nous gardons la base de la pâtisserie française. En somme, on essaie de combiner les deux identités. »