Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--

L’art délicat du sous-titrage

Le sous-titrage vidéo, de la synchronisation au multilinguisme, exige un travail minutieux et des outils spécialisés. Simili Consulting excelle dans cet art complexe, même pour une langue rare comme le khmer.

Photo fournie.Photo fournie.
Écrit par Pascal Médeville
Publié le 15 décembre 2024

Publireportage

Parmi les services que proposent habituellement les agences de traduction, dont Simili Consulting, on trouve le sous-titrage, opération qui consiste à ajouter des sous-titres à des vidéos.

Un rôle clé pour la communication multilingue

Ce sous-titrage concerne bien sûr les films et séries, souvent proposés en « v.o.s.t » (version originale sous-titrée), lorsqu’ils ne sont pas doublés, mais il touche aussi et surtout aux vidéos réalisées par des entreprises, qu’il s’agisse de vidéos promotionnelles ou de formation. Le sous-titrage constitue un moyen privilégié pour rendre l’œuvre vidéo réalisée à grands frais accessible à des publics parlant différentes langues.

Ainsi, chez Simili, nous avons réalisé des sous-titres dans différentes langues pour une vidéo expliquant le changement de politique d’une grande banque internationale, pour une série de vidéos réalisées par une grande marque de joaillerie, pour un court film de présentation d’une nouvelle montre de luxe pour un horloger suisse, ou encore pour une série de vidéos de formation réalisées par un fabricant français majeur fournissant du matériel aéronautique aux plus grands avionneurs, vidéos destinées à ses salariés répartis dans diverses régions du monde…

La précision au cœur du processus

La réalisation de sous-titres pour une vidéo donnée, a fortiori de sous-titres en plusieurs langues, est un travail minutieux, long et difficile. Il faut en effet que les informations que l’entreprise souhaite faire passer soient transmises de façon exacte ; il faut aussi que les sous-titres s’affichent à l’écran au bon moment ; il est nécessaire enfin que les contraintes techniques (durée d’affichage, longueur du texte, règles particulières de ponctuation…) auxquelles les sous-titres sont soumis soient prises en compte. L’affaire se complique singulièrement lorsque l’on sait que les règles qui s’appliquent au sous-titrage peuvent varier d’un pays ou d’une langue à l’autre.

L’aspect a priori le plus important du sous-titrage est la synchronisation : il faut que le texte qui apparaît au bas de l’écran s’affiche au moment opportun et corresponde, dans la mesure du possible, aux images. Pour assurer cette synchronisation, on utilise des outils spécialisés qui capturent l’audio et surtout ajoutent à chaque segment de texte un code temporel précis en général au millième de seconde près, qui définit le moment du début et de la fin de l’affichage du texte, et donc sa durée d’affichage à l’écran.

Des défis amplifiés par la diversité linguistique

Les sous-titres peuvent parfois être générés automatiquement (pour les langues les plus courantes), mais le résultat est loin d’être parfait. Il suffit pour s’en convaincre d’activer la fonction de sous-titrage automatique de Youtube, par exemple. On peut constater que les erreurs sont nombreuses.

Pour ce qui est des langues dites « rares », dont le khmer, l’audio n’est tout simplement pas reconnue par le système automatique, et doit être écoutée et transcrite manuellement. 

 

Photo fournie.

 

Dans tous les cas, ce texte doit obligatoirement être vérifié et édité par un locuteur natif de la langue originale, car à ce jour, les systèmes disponibles, même ceux qui utilisent l’intelligence artificielle, ne sont pas capables de reconnaître parfaitement ce que dit un locuteur dans une langue donnée.

Une réalisation technique et artistique

Une fois le fichier de sous-titrage finalisé, il est envoyé à la traduction. Le traducteur doit bien entendu transposer le sens du texte source, mais aussi veiller à l’exactitude grammaticale de la traduction et appliquer les règles qui gouvernent le sous-titrage dans sa langue (longueur des sous-titres, durée d’affichage…).

En fonction de la couleur de l’image, il faut parfois jouer sur la couleur utilisée pour afficher le texte et/ou ajouter un fond permettant de garantir la lisibilité du texte affiché à l’écran. Il arrive aussi que l’on doive jouer sur la durée d’affichage des sous-titres : la durée d’affichage d’un texte plus long doit être plus longue si l’on veut que le spectateur dispose d’assez de temps pour lire.

 

 

Le sous-titrage d’une vidéo est un travail qui nécessite minutie, précieux et en plus une parfaite maîtrise de la langue et un certain sens artistique.   

Pour quelques exemples de vidéos sous-titrées, nous vous invitons à regarder sur la chaîne Youtube de Simili. Vous y verrez notamment la vidéo de la très élégante et très émouvante allocution de S.M. Norodom Sihamoni sous-titrée en chinois et en khmer.

Flash infos

    Pensez aussi à découvrir nos autres éditions