Traditionnellement consommée au mois de janvier au moment de l’Épiphanie (ou le premier dimanche suivant le 1er janvier) dans de nombreux pays comme en France, en Suisse, au Luxembourg, au Liban, en Belgique, au Québec, la galette des rois dispose d’une origine très lointaine.
En effet, la tradition de la galette des rois semble bien ancienne, puisque Tacite explique dans les Annales, que lors des fêtes en l’honneur de Saturne dans l’Antiquité, dans chaque grande familia, les Romains utilisaient une fève dans un gâteau pour tirer au sort le « Saturnalicius princeps » (Prince des Saturnales ou du désordre) parmi les esclaves.
D’une manière générale, le plus jeune enfant se plaçait sous la table pour nommer tour à tour chaque personne qui devait recevoir une part du gâteau ; le maître de maison le nommait Phébé (Phoebus ou Apollon), car il incarnait l’oracle du dieu Apollon du fait de l’innocence de son âge. Le nouveau « roi d’un jour » désigné, pouvait faire exaucer tous ses souhaits le temps d’une journée, avant de retourner à sa vie d’esclave.
Cette inversion des rôles maître/esclave avait pour but de renverser les jours néfastes de Saturne (divinité chthonienne).