De nombreux individus aspirent à un mode de vie plus lent dans un quotidien enclin à la rapidité et à l’hyperconnexion. Une seule solution : la slow life, une pratique née dans les années 1980 et modernisée en 2025. Le bassin méditerranéen et ses villes attractives par leur ambiance estivale tout le long de l’année plongent les habitants et les visiteurs dans une atmosphère apaisante, sans stress ni pression pouvant nuire au bien être des individus. La plateforme Unobravo relayée par la Dr Fiorenza Perris, livre une analyse détaillée des villes qui incarnent cette vie au “ralentie”.


Qu’est ce que le slow living et quelle est son origine ?
Né en Italie, dans les années 1980, le slow living est apparu en réaction à l’ouverture d’un Mcdonald's à Rome prônant une alimentation plus durable, locale et opposée à l’uniformisation alimentaire. Depuis, ce mouvement s’est élargi à tous les aspects de la vie quotidienne. Dans un monde où l’hyperproductivité est valorisée, un nombre croissant d’individus ressentent le besoin de ralentir leur rythme de vie. C’est ainsi qu’est né le slow living, une manière de vivre plus consciente et plus responsable luttant contre la course contre la montre omniprésente dans nos sociétés. Ce mode de vie présente de nombreux bénéfices notamment la réduction du stress, l’amélioration du bien-être mental, essentiel à un mode de vie plus équilibré et apaisé.
En avril 2025, Unobravo a mené une enquête dirigée par la Dr Fiorenza Perris et une équipe d’experts en psychologie clinique classant 50 villes en Europe et en France hiérarchisées selon des critères variés : le nombre d’espaces verts, options de télétravail, temps de trajet, heures d’ensoleillement, densité de cafés et niveau de pollution sonore. L’étude se base sur des données provenant des réseaux sociaux à l’aide du hashtag #slowliving qui compte plus de 6,8 millions de publications sur Instagram et 148.000 recherches sur Google. Cette démarche scientifique permet d’identifier les villes les plus propices à ce mode de vie apaisé.
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La Méditerranée offre un cadre de vie idéal pour le “slow living”
Des villes comme Valence, Limoges, Split ou Besançon se démarquent dans ce domaine. À Valence les habitants profitent de 41% d’espaces verts, d’une semaine de travail moyenne de seulement 25,9 heures et d’un temps de trajet domicile-travail de 21 minutes. Split, en Croatie, bat les records avec un ensoleillement de 12 heures par jour en été et de 98% d’heures de travail flexibles. La Grenade qui occupe la troisième place du classement des villes européennes qui pratiquent “le slow living” disposent d’une offre abondante de cafés estimés à 50 pour 100.000 habitants tout en profitant des 12,2 heures de soleil en été. Ces villes illustrent parfaitement cette nouvelle aspiration à ralentir dans un monde de plus en plus enclin à l’hyperactivité. Le Sud de la France partage cette même dynamique de bien-être personnel et professionnel.

Des villes françaises invitent à ralentir et à trouver un mode de vie équilibré
Limoges, Besançon ou bien Aix en Provence parviennent à s’imprégner de cette nouvelle tendance du “slow living” propre à la Méditerranée. Limoges et son soleil, ses espaces verts et ses 61 cafés pour 100.000 habitants devient la capitale du "slow living" à la française. Suivie de Besançon avec 70% d'options de travail flexible et 54% d’espaces verts de tout genre est riche d’un patrimoine historique mêlant histoire, culture incitant les habitants à se plonger dans un univers immersif déconnecté de notre temps. La ville en tant que telle invite à ralentir et à se plonger dans une atmosphère apaisante et bienveillante, essentielle dans un monde hyperactif. Enfin, Aix en Provence dans le sud-est de la France avec son soleil, ses cigales, ses fontaines, ses façades ocres séduit de nombreux visiteurs et incarne la philosophie de la slow life. Les 300 jours de soleils sur 365 par an, font de la ville un berceau de tranquillité et promettent un bien-être généralisé.
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Comment adopter ce nouveau mode de vie au ralenti ? Le “slow living” est une pratique qui consiste à ralentir son rythme de vie afin de se concentrer sur l’essentiel. Dans un contexte actuel marqué par l’hyperconnexion et le stress omniprésent, hiérarchiser ses priorités est primordial pour maximiser son bien-être. La Dr Fiorenza Perris insiste sur la nécessité de se déconnecter temporairement, de contrôler son agenda. Ces pratiques permettent de préserver un quotidien plus calme, équilibré et ressourçant propre à la slow life.

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