Trente nouvelles caméras viennent compléter les huit déjà existantes, installées sur les feux tricolores stratégiques de Milan, pour punir les automobilistes qui grillent le feu rouge.
Après deux ans de déplacements limités par la pandémie, la circulation repart à la hausse à Milan. Et les infractions au code de la route également. Pour renforcer la sécurité routière, la municipalité a annoncé ce mardi, installer 30 nouvelles caméras sur des feux tricolores de la ville dans les mois à venir. Les dispositifs ne viendront pas contrôler les limites de vitesse le long de certains axes (comme le font les radars), mais sanctionner les automobilistes passant au feu rouge.
Les autorités locales appuient leur décision sur le nombre d’accidents et de blessés : 8.000 en 2018-2019 (avant la pandémie donc), soit environ 180 accidents par semaine, avec un total de 10.000 personnes accidentées à Milan.
Où sont situées les caméras aux feux tricolores à Milan
Dans un premier temps, quatre caméras seront installées d’ici l’automne, là où le nombre d’accidents est le plus élevé. Huit caméras sont en fonction, aux croisements Certosa-Monte Ceneri, Mac Mahon-Monte Ceneri, Serra-Scarampo, Marche-Taramelli, Zara-Marche, Testi-Ca' Granda, Indipendenza-Bronzetti et Sforza-Vittoria.
La fin de la pandémie signe également le retour des amendes. Plus question par exemple de se garer sur les lignes « bleu » sans payer, alors que la gratuité avait été permise durant les confinements successifs. Quelque 240 millions d’euros devraient ainsi entrer dans les caisses de la municipalité en 2022, presque autant que les 271 millions de 2019, avant la pandémie.