Le décès d’Imane Fadil défraie la chronique dans la presse italienne. L’ancienne mannequin était témoin dans l’un des procès contre Silvio Berlusconi, relatif aux soirées libertines qu’il organisait
« La femme qui en savait trop ». C’est ainsi que la presse italienne évoque le mystère autour la mort d’Imane Fadil, témoin dans un procès contre Silvio Berlusconi dans le cadre de ses soirées « bunga-bunga ». La jeune femme de 34 ans, décédée le 1er mars, aurait été empoisonnée avec des substances radioactives. Elle avait été hospitalisée dans les environs de Milan le 29 janvier dernier où elle avait subi de nombreux examens afin de comprendre la cause de la détérioration soudaine de sa santé, expliquent plusieurs journaux italiens.
Selon La Stampa, la mort d’Imane Fadil est due à « un mélange de substances radioactives », d’après les résultats d’examens menés dans un centre spécialisé à Pavie (Nord de l’Italie). Dès son arrivée à l’hôpital de Rozzano, la jeune femme aurait elle-même dit avoir été empoisonnée, rapporte la presse.
Pour l'heure, l'autopsie est renvoyée pour risque de radioactivité du corps.
Affaire du Rubygate
Iman Fadil est devenue connue du grand public lorsqu’en 2012, la jeune femme alors âgée de 25 ans, avait accepté de témoigner dans l’affaire du Rubygate, ce scandale sexuel relatif aux soirées « bunga-bunga » de l’ancien président du Conseil italien Silvio Berlusconi. Ce dernier organisait des soirées libertines avec des jeunes femmes dans sa maison à Arcore (près de Milan).
Interrogé lors d’un déplacement à Potenza ce samedi, Silvio Berlusconi a affirmé « ne pas connaître » l’ancienne mannequin italo-marocaine et « ne jamais lui avoir parlé ».
