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Mobilité durable : le guide du Bike Sharing à Milan

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Écrit par Hugo Messina
Publié le 21 juillet 2020, mis à jour le 21 juillet 2020

En libre-service ou avec un abonnement, le Bike Sharing continue à se développer à Milan avec un tout nouvel opérateur, favorisant l’écologie et la proximité. Guide pratique sur les différents services disponibles.

 

1.    Le système de bornes : BikeMi

La ville de Milan figure parmi les métropoles européennes et mondiales les plus avancées en matière de développement durable urbain. La preuve en est avec ce service proposé par la mairie. BikeMi utilise le système dit Station-based, à comprendre l’utilisation de vélos via des bornes pour les récupérer. L’armada de bicyclettes milanaises a rapidement conquis les habitants, au point d’atteindre désormais des chiffres importants pour une telle ville : plus de 3.600 vélos traditionnels, et environ 1.100 vélos à assistance électrique.
Conseillé pour les déplacements plutôt courts, ce moyen de transport écologique de la ville est accessible durant toute l’année, avec des horaires variables selon les saisons. Habituellement, les citoyens peuvent y accéder de 7 heures à 1 heure du matin, mais les créneaux sont étendus jusqu’à 2 heures en été (du dimanche au jeudi), et 24 heures sur 24 les vendredis et samedis.
Pour bénéficier de ce service, il faut se diriger vers l’application, ou le site web de BikeMi, afin de choisir un abonnement (journalier, hebdomadaire, ou annuel). Les abonnements hebdomadaire ou journalier coûtent respectivement 9 et 4,5 euros à l’utilisateur, qui reçoit un sms ou mail avec un code pour débloquer le vélo. L’abonnement annuel est quant à lui proposé au tarif de 36 euros, et l’utilisateur reçoit dans ce cas une carte, à activer sur internet, sur l’app, ou dans un guichet ATM. Dans tous les cas, le début de l’abonnement est entamé dès la récupération du vélo.
Le service proposé par la municipalité demeure peu cher, le but étant de favoriser au maximum l’écologie et le développement durable lors des trajets courts de la population. Ainsi, les 30 premières minutes sont gratuites pour les vélos normaux. Par la suite, il faudra débourser 50 centimes à chaque demi-heure pour les vélos traditionnels, et entre 25 centimes et 2 euros pour les vélos à assistance électrique.

 

2.    Le libre-service sans attache : MoBike

À l’image des trottinettes électriques qui fleurissent un peu partout, il est question ici de Free-floating. L’entreprise Mo-Bike, qui dispose du premier réseau de vélos en libre-service d’Europe, a mis en place une flotte de vélos intelligents et connectés, avec un modèle de verrouillage très simple et moderne. En effet, une application mobile gratuite donne la possibilité à quiconque d’utiliser les vélos, pour encore une fois des trajets courts de préférence. Autre avantage indéniable, sans stations pour poser les vélos, le service dispose d’un accès permanent tout au long de l’année.
En ce qui concerne les tarifs, un acompte doit être versé ; pas d’inquiétude, il ne s’élève qu’à hauteur d’1 euro. Par la suite, un porte-monnaie peut être alimenté via l’application. Le tarif se calcule sur la base suivante : un trajet simple de 20 minutes coûte 1 euro.
Attention tout de même à ne pas faire n’importe quoi en usant de ce service : les utilisateurs sont invités à faire preuve de courtoisie et ne pas déposer les vélos n’importe où (respect des zones prévues). Dans le cas contraire, la plateforme a créé un système de points. Si l’usager n’est pas respectueux, il peut tomber en dessous des 100 points, et ne pourra plus jouir de MoBike.  
Plus d’informations via le site internet : https://mobike.com/fr/

 

3.    La nouveauté innovante : Swapfiets

La start-up hollandaise SwapFiets, créée en 2014, est majoritairement implantée dans le nord de l’Europe, de l’Allemagne aux Pays-Bas, en passant par le Danemark. En seulement six ans d’existence, elle s’est imposée comme un des principaux leaders européens sur le marché de la micro-mobilité, comptant 200 000 utilisateurs. Avec l’objectif de répondre aux besoins des populations pour trouver des alternatives pour se déplacer, moins polluantes et moins encombrantes, la société a inventé un service innovant dans le domaine.
Clairement, la base du système est la location à long terme, aussi appelé « modèle Netflix », en référence à la fameuse plateforme de streaming. Le bénéfice majeur de cette idée est de pouvoir disposer d’un moyen de déplacement personnel et exclusif, allant du vélo « normal », au vélo électrique, mais aussi la trottinette électrique ou le scooter électrique. Pour cela, il suffit juste d’activer un abonnement mensuel, comme sur Netflix.
Pour utiliser prochainement les moyens de déplacement de Swapfiets, une application de peut être téléchargée gratuitement via AppStore ou GooglePlay, mais le site web garantit aussi l’accès au service. Les prix peuvent aller de 16 à 75 euros pour les vélos, une quarantaine d’euros pour les trottinettes, et environ 140 euros pour les scooters, mais cela dépend des villes et des modèles choisis.
Son arrivée sur Milan se rapproche, puisqu’elle est prévue pour fin 2020. Le vélo « Deluxe 7 » sera d’abord déployé, et sera sûrement suivi du reste de la gamme de vélos, scooters, et trottinettes électriques.
 

 

Hugo Messina
Publié le 21 juillet 2020, mis à jour le 21 juillet 2020

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