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Classement des meilleures universités au monde : L’Italie occupe la 7ème place

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Écrit par Lepetitjournal Milan
Publié le 19 avril 2022

Le prestigieux « QS World University Rankings 2022 » (classement mondial des universités) érige l’Italie au 7ème rang mondial, stimulée par ses nombreux top 10, la première place au monde de la Sapienza de Rome en lettres classiques, et les nouveaux records du Politecnico de Milan et la Bocconi.

Le système universitaire italien fonctionne bien. Tel est le principal enseignement de la mise à du palmarès QS 2022 des universités mondiales par discipline, dans lequel la Botte arrive en septième position, devant la France classée neuvième.
Véritable référence en la matière, le palmarès annuel QS, classe les meilleures universités des cinq continents pour chacun des 51 programmes universitaires, répartis dans cinq grands domaines d’enseignement. L’analyse se fait à l’aune de cinq critères: la réputation académique, la réputation auprès des employeurs, le nombre de citations dans les articles de recherche, ainsi que l’indice H qui mesure l’impact du travail d’un chercheur et le réseau de recherche international.

Grâce à la première place de la Sapienza en lettres classiques, l’Italie est le seul pays européen avec la Suède à obtenir un top 1 mondial. Elle est au même niveau que la France pour son nombre de classements dans le top 10 mondial. Parmi les 1543 universités dans 88 pays retenues par la société britannique Quacquarelli Symonds, 56 sont italiennes, dont 4 qui font leur entrée dans le classement : l'Académie nationale d'art dramatique Silvio d'Amico en arts du spectacle, l'Université de Calabre en physique et astronomie, l'Université de Campanie Luigi Vanvitelli et l'Université de Chieti Pescara "G d'Annunzio" en médecine.

Des universités motrices au niveau mondial

Les bons résultats obtenus par l’Italie sont stimulés par plusieurs grandes universités italiennes qui trustent les meilleures positions du classement. La Sapienza s’illustre particulièrement avec sa première place en lettres classiques et histoire ancienne. Outre cette première place, la Sapienza voit en effet son choix de diversification validé par ses positions en archéologie (10ème) ou encore en physique et astronomie (36ème). Le Politecnico de Milan place quant à elle deux de ses départements dans le top 10 mondial. La capitale du design voit son université arriver logiquement en 5ème position en art et design, tandis que le département d’architecture prend à nouveau la 10ème place. L’Ecole normale supérieure de Pise monte d’un cran à la sixième place mondiale pour son cursus de lettres classiques et d’histoire ancienne, tandis que la Bocconi gagne 6 rangs pour entrer dans le top 10 mondial en sciences sociales et de gestion (4ème en Europe), confirmant leur place dans le gratin universitaire européen.

Une diversité qui fait la force de l’Italie

Outre ces universités majeures, dont au moins un département arrive dans le top 10 mondial, l’Italie peut compter sur la diversité de ses facultés. Si certaines, comme la Statale de Milan, se concentre sur certaines disciplines pour être parmi les meilleures au niveau international (34ème en pharmacie et pharmacologie, 81ème en médecine et chirurgie), d’autres misent sur la polyvalence. L’Université de Bologne place 25 de ses départements dans des tops 100 mondiaux (3 de plus qu’en 2021), dans des domaines aussi variés que les lettres classiques et histoire ancienne (22e place), l’agriculture et la sylviculture (40ème), l’archéologie (44ème), le droit (46ème) ou encore les langues modernes (49ème).
Autre indicateur au vert, la dynamique positive des facultés transalpines. Le département en sciences sociales et gestion de la Luiss Guido Carli de Rome continue par exemple sa percée dans le classement QS, gagnant plus de 200 places en 5 ans. Il s’installe dans le top 100 mondial, rejoignant les départements de droit et de commerce de la Business School romaine. Seul bémol, presque toutes les universités italiennes du classement se trouvent dans la moitié nord de la péninsule, reflétant un écart de formations universitaires de plus en plus important entre une partie nord très dynamique et un sud plus en difficulté.

Clément Lefebvre

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