Si le marché du travail évolue en Italie, la différence de salaire entre les hommes et les femmes fait glisser le pays de la 41e place à la 50e place mondiale en 2016, selon le rapport Gender Gap Report 2017 de l’Observatoire JobPricing, sur 144 pays analysés.
Les fiches de paie affichent une différence de 3.000 euros. Les hommes gagnent en moyenne 30.676 euros bruts par mois, contre 27.228 euros pour les femmes, soit 11,6 % en moins que leurs collègues masculins. Par rapport à 2015, les salaires ont légèrement évolué, mais pas de la même façon. Ils ont augmenté de 2,3 % pour les hommes et de 1,9 % pour les femmes.
Les secteurs les plus marquants
Certains secteurs souffrent encore plus de la fracture salariale entre les sexes relève le rapport. Parmi eux, ceux des assurances, du conseil et de la finance.
Pour un emploi équivalent, dans 20 % des cas la femme gagne davantage, cela dans les secteurs où la présence féminine est très réduite comme dans le domaine du bâtiment. Au contraire, dans 80 % des cas donc, c’est l’homme qui gagne davantage. Les figures salariales comme directeur de la communication, des systèmes informatiques ou des ressources humaines sont typiquement déséquilibrées au profit des hommes, qui connaissent des bulletins de salaire plus élevés de 15 % à 30 %.
Le poids du titre des études
Et la différence de salaire s’amplifie plus le degré d’instruction est élevé : « les hommes diplômés de l’université gagnent en moyenne 35,3 % de plus que les femmes ayant le même diplôme », note JobPricing.
Reste que la situation s’améliore pour les postes à responsabilité. Aujourd’hui, les femmes membres des conseils d’administration des sociétés cotées en Bourse atteignent la barre des 30 %. Elles n’étaient que 7,4 % en 2011, selon le dernier rapport de la Consob, la Commission nationale pour les sociétés et le Bourse.
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