Le gouvernement de Giorgia Meloni a annoncé, vendredi 18 juillet, que l’Italie rejetait les amendements adoptés en 2024 par les pays de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) modifiant le Règlement sanitaire international (RSI) afin de lutter contre les pandémies.


Après s'être abstenue de participer au Traité mondial sur la pandémie, l'Italie a communiqué à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), dans une lettre datée du 18 juillet et signée par le ministre de la Santé, Orazio Schillaci, son rejet formel des amendements au Règlement sanitaire international approuvés en 2024 lors de la 77E Assemblée mondiale de la Santé. Une décision justifiée par « la primauté de sa souveraineté nationale ».
Ces dispositions concernent la gestion mondiale des futures pandémies. L'accord, juridiquement contraignant, vise à mieux se préparer aux urgences sanitaires mondiales futures et notamment à améliorer la coordination internationale.
Elles introduisent notamment le terme « urgence pandémique » et prévoient « une plus grande solidarité et une plus grande équité » au sein même de l'OMS.
Ces nouvelles dispositions entreront en vigueur pour les pays signataires le 19 septembre, mais pas pour l'Italie ni pour les États-Unis. L'administration Trump a également rejeté le nouveau règlement.
Une décision jugée regrettable par l'agence onusienne. Celle-ci assure que les amendements avaient été décidés « sur la base des enseignements tirés de la pandémie de Covid-19 ».
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