

Il est probable que dans l'un des deux derniers Conseils des ministres, avant la fin de l'année, des propositions soient présentées afin d'alléger le fardeau qui pèse sur les poches des consommateurs.
L'indice des prix à la consommation (IPC) est tombé à 6,8% en novembre. Une bonne nouvelle? Pas sûr. Les denrées alimentaires augmentent quant à elles plus du double du taux d'inflation. Et c'est bien l'une des données les plus inquiétantes publiées par l'INE: Le poste "alimentation et boissons non alcoolisées" a connu une hausse incroyable de 15,3% en novembre. Les hausses sont particulièrement importantes pour des produits aussi courants dans la vie quotidienne des consommateurs que les céréales (22,9%), les œufs (27,1%), le lait (30,9%) ou le sucre (50,2%).
C'est pour cela qu'avant la fin de l'année, des mesures visant à alléger les prix des denrées alimentaires devraient être connues. Outre une aide unique pouvant atteindre 500 euros, le gouvernement étudie "la possibilité de baisser la TVA sur certains produits et de conclure des accords avec les grands distributeurs", selon des sources de la Moncloa.
Et en quoi consisterait cette réduction de la TVA? Il s'agirait de réduire certaines denrées alimentaires de 21% à 10%, et celles qui sont taxées à 10%, à 4%. Quant à celles qui sont à 4%, elles pourraient être temporairement exemptées d'impôts.
En Espagne, la TVA super-réduite à 4% s'applique au pain, lait, fruits, légumes, légumineuses, tubercules et céréales. Le taux réduit de TVA de 10% s'applique principalement aux produits frais tels que la viande et le poisson.
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