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Une actu Brexit encore très mouvementée

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Écrit par Lepetitjournal Londres
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 27 février 2018

Plus la date d’échéance des négociations sur le Brexit se fait proche, plus les réactions se multiplient, mettant à mal Theresa May. De toutes parts, les déclarations s’enchaînent pour faire pression sur le gouvernement britannique…

 

Corbyn monte en puissance

La semaine s'annonçait difficile pour Jeremy Corbyn, attaqué à plusieurs reprises par ses opposants. Le député Conservateur Ben Bradley avait dû présenter ses excuses après avoir déclaré que le leader du parti Travailliste était lié à des « espions communistes ». Dimanche, c’était au tour de Liam Fox, ministre du commerce international, d’avancer que Jeremy Corbyn était « très utile » à l’Union soviétique…

Des déclarations balayées par un discours de Jeremy Corbyn lundi 26 février qui a fait l’effet d’un pavé dans la mare. Le leader de l’opposition a en effet séduit les entreprises en annonçant souhaiter « une nouvelle union douanière, plus compréhensive, entre l’Union européenne et le Royaume-Uni ». Pour Corbyn, il s’agirait donc de « trouver un accord qui permettrait un accès total au marché européen en maintenant les avantages du marché unique et de l’union douanière ».

D'après George Osborne, chancelier de l’Echiquier de 2010 à 2016, les Conservateurs ont laissé la porte grande ouverte (« an open goal ») aux Travaillistes en refusant toute union douanière. Opportunité que Labour saisit désormais. En effet, cette proposition pourrait séduire des députés Conservateurs et fragiliser la majorité sur laquelle Theresa May pouvait compter jusqu’alors.

 

Johnson dérape sur la question de la frontière irlandaise

La commission européenne a révélé une première version du traité de séparation entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. Pour éviter le pire pour la frontière irlandaise, l’Irlande du nord devrait rester au sein de l’union douanière européenne et s’aligner sur les lois du marché unique européen. 

Pendant ce temps, le gouvernement britannique tente de faire oublier la déclaration surprenante de Boris Johnson, ministre des affaires étrangères, sur la question de la frontière irlandaise. Ce dernier avait avancé que les contrôles d’identité invisibles (« invisible checks ») entre l’Irlande du nord et la République d’Irlande seraient comparables à ceux effectués au sein de Londres. S’en sont suivies colère et moqueries au sein de la classe politique britannique qui ne comprend pas le rapprochement absurde entre les relations entre deux boroughs et celles entre deux pays.

 

 

Barnier se fait toujours plus pressant

Côté européen, Michel Barnier déplore que les négociations « n’aient pas avancé depuis décembre ». Le diplomate européen reproche également à David Davis, ministre britannique en charge du Brexit, de n’avoir rien fait pour remédier aux différends majeurs encore nombreux entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, notamment sur la date de fin de la période de transition post-Brexit.  

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