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Un ballon rond, l’esprit d’équipe et une pleine lucarne

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Fabricio Trujillo - Pexels
Écrit par Maud Finance
Publié le 27 janvier 2021, mis à jour le 27 janvier 2021

Quelques séries britanniques, commentées par une française égarée et si fière de l’être au coeur du royaume de sa majesté. Entrée en jeu du troisième volet.

 

Fergus Suter, ça vous parle ? Et bien moi non plus, inconnu au bataillon. Pourtant, il est l’un des pionniers de quelque chose que nous connaissons tous aujourd’hui, et tout particulièrement en Angleterre : le football.

Mon histoire d’amour avec le foot commence aux alentours de mes 8 ans, lorsque mon père m’emmène visiter l’entre du grand, du magnifique, du sublimissime stade du Camp Nou à Barcelone (un big sorry à nos lecteurs Madrilènes, mais même en ces temps difficiles, Barça = Més Que Un Club).

Après des années de montagnes russes, des hauts et des bas, entre amour et désamour, ma love story devient plus belle encore lorsque je découvre sa genèse en regardant « The English Game » sur Netflix.

Ici, on nous conte l’histoire de ce Fergus Suter, l’un des premiers joueurs qui fut rémunéré pour pratiquer le football. Et là, tout en regardant ces joueurs en tenues vintage courant après un ballon de cuir ambré, les larmes me viennent, comme lors de l’un de ces matchs qui savent vous transmettre de véritables frissons (remontada PSG-Barça, au hasard).

Parce que le foot, pour moi, c’est ça. Le sport le plus populaire du monde, qui fait pleurer de joie, de tristesse, qui réunit les gens comme personne d’autre ne sait le faire. Dans « The English Game », la magie opère : lutte des classes entre une élite intouchable et une classe ouvrière attendrissante, mon esprit de compétition ressurgit de plus belle et sans m’en rendre compte je me mets à crier devant ma télé comme si j’étais au beau milieu du stade de France.

Nous sommes d’accord, aujourd’hui le business du football a bien changé. Mais sans trop savoir pourquoi, le pouvoir que ce sport a sur nous, fanatiques du ballon rond, ne change pas. Désespoir, rage, impuissance, joie infinie… ça vous parle ? Parce qu’à moi, oui. Devant Fergus Suter, se démenant pour remporter son match, j’ai ressenti tout cela en même temps. Qui peut se vanter de produire une telle sensation ?

Aujourd’hui, le football n’a plus la même couleur, parce que le football est privé de son public. Mais en attendant de pouvoir à nouveau vous égosiller entouré par 80 000 fervents supporters, je vous propose l’alternative « The English Game », qui certes, ne remplacera pas un stade plein de Premier League, mais vous fera tout de même sourire, railler et pleurer, amateurs de football ou non.

Retrouvez le trailer en cliquant ici.

 

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