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Le point sur le nouveau variant Colombien « Mu »

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Écrit par Judith Chouzenoux
Publié le 9 septembre 2021, mis à jour le 9 septembre 2021

Le variant « Mu », apparu en janvier de 2021 en Colombie, y représente aujourd’hui plus de 60% des décès. Ce variant est-il plus dangereux que ses homologues Delta et Alpha, et pourrait-il être à l’origine d’une quatrième vague de l’épidémie au cours des prochains mois ?

 

Apparue il y a deux ans, en fin d’année 2019, la souche initiale du SARS-CoV-2 a quasiment disparu, devenue minoritaire dans de nombreuses régions du monde face à l’émergence de ses variants. Le dernier à faire parler de lui est le variant colombien « Mu ». Les institutions de santé mondiales s’inquiètent des caractéristiques qu’il pourrait partager avec le variant Delta. Parmi elles, un « échappement immunitaire » faisant baisser l’efficacité des anticorps contre ce virus et le rendant ainsi potentiellement plus contagieux et résistant aux vaccins.

 

Le variant Mu ne représente encore que 0,1% des infections mondiales

Les inquiétudes que provoquent l’arrivée de ce variant restent encore modérées. En effet, même si Mu représente 39% des cas et 60% des décès en Colombie, l’Organisation Mondiale de la Santé a tenu à rappeler que le variant n’était à l’origine que de 0,1% des infections mondiales. Toutefois, puisqu’elle l’a détecté au sein de 39 pays en Amérique du Sud et en Europe, l’Organisation a tenu à le placer sur sa liste des « variants d’intérêt à suivre ». Il ne figure pas pour autant sur la liste des variants inquiétants.

 

Une circulation active encore très faible

Au 25 août, Mu était considéré comme étant encore trop faible pour être suivi, puisque seulement 105 cas avaient été détectés depuis le 21 mai. Ce nouveau variant est pour autant déjà présent en France, en Italie mais également au Royaume Uni, où il aurait été détecté chez 53 personnes selon Public Health England. Pour autant, cette présence reste très minoritaire face aux autres variants, la souche Delta représentant encore une écrasante majorité des contagions des deux côtés de la Manche.

Alors que le Royaume-Uni a enregistré son plus grand nombre de décès quotidiens en six mois mardi dernier (209 victimes), le gouvernement britannique a démenti les rumeurs quant à un reconfinement dès octobre en cas de recrudescence de l’épidémie.

Ainsi, même si le variant Mu reste à surveiller, les autorités sanitaires mondiales et nationales s’accordent sur le fait que le variant Delta reste, pour l’heure, la menace la plus importante.

 

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