Les personnes ayant reçu une vaccination “mixte”, soit avec deux vaccins différents, doivent se soumettre à une quarantaine à l’arrivée sur le sol britannique depuis le 12 août.
Alors que 65,2% de la population britannique est aujourd’hui entièrement vaccinée, le gouvernement a décidé, mi-août, de durcir sa politique quant à l’accueil des touristes sur son territoire en imposant une quarantaine aux voyageurs ayant reçu une vaccination « mixte » à base de deux vaccins différents. En cause, le variant Delta, considéré comme plus contagieux.
Changement des règles du schéma vaccinal anglais
Le Royaume-Uni a en effet changé de position sur ce qu’il considère être un schéma de vaccination complet. Sur le site de l’ambassade de France, on peut lire que “la preuve de vaccination n’est valable qu’à la condition qu’elle permette d’attester la réalisation d’un schéma vaccinal complet, soit 14 jours pleins après la seconde dose des vaccins autorisés comprenant un schéma à deux injections (ou de l’injection unique pour les vaccins autorisés comprenant un schéma à une seule injection tel que le vaccin développé par Janssen)”. Ne sont donc plus considérées comme entièrement vaccinées les personnes ayant un antécédent de Covid-19 et une première dose comme une vaccination complète, ni ceux dont le schéma vaccinal est constitué de deux vaccins différents (AstraZeneca et Pfizer par exemple).
Cependant, cette nouvelle réglementation et la quarantaine qu’elle implique pour les voyageurs non vaccinés ne s'appliquent qu’aux pays de la liste orange dont la France fait partie. Par ailleurs, ne sont pas concernés les individus qui auraient reçu deux doses de vaccins différentes dans le cadre du programme du NHS.
Les 3 conditions d'entrée au Royaume-Uni
Tout Français ne présentant pas de cycle vaccinal complet devra donc respecter les règles suivantes pour pouvoir entrer sur le sol britannique : la présentation d’un test PCR négatif de moins de 72 heures et le Passenger Locator Form pour franchir la frontière. Puis, le strict respect d’une quarantaine de dix jours à domicile ou à l’hôtel, et la réalisation de deux tests, au deuxième et huitième jour après l’arrivée sur le territoire.
Westminster a justifié ces mesures par un manque de recul quant à l’efficacité du mélange des vaccins et attendait les résultats d’une étude lancée par l’Université d’Oxford. Pourtant, cette dernière, qui avait débuté en février dernier sur plus de 800 participants âgés de plus de 50 ans, révèle des résultats positifs. Les volontaires ont accepté de recevoir une combinaison de deux doses de vaccins de types différents ou deux doses du même fabricant et l’étude tend à montrer que la combinaison de vaccins génère une immunité forte.