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Neil Ferguson : « le gros de la pandémie sera derrière nous en octobre »

Neil FergusonNeil Ferguson
Wikimedia Commons
Écrit par Maël Narpon
Publié le 28 juillet 2021

Lors du programme Today de BBC Radio 4, Neil Ferguson a tenu des propos optimistes en ce qui concerne le contrôle de la pandémie de Covid-19 qui dure maintenant depuis début 2020.

 

Neil Ferguson est un membre éminent du Scientific Advisory Group for Emergencies (SAGE, ou conseil scientifique consultatif en cas d’urgence) et de l’Imperial College London, ainsi que du groupe d’experts monté par ce dernier en vue d’étudier la pandémie de Covid-19. Le scientifique tente, par ces biais, d’informer le gouvernement britannique ainsi que les autres gouvernements et agences de santé publique à travers le monde. En tant que membre du SAGE, il est connu comme « Professeur Confinement » en raison de ses travaux et de son implication dans la première fermeture du pays en mars 2020.

L’épidémiologiste, au micro de la BBC, a donc salué le vaste déploiement de la vaccination au Royaume-Uni, leader mondial en la matière, alors que plus de 37 millions de personnes ont reçu les deux doses. Selon lui, ce rythme soutenu a « fondamentalement fait basculer l’équation » dans la lutte contre le virus.

« L'effet des vaccins a été considérable en ce qui concerne la réduction du risque d'hospitalisation et de décès, et je suis certain que d'ici fin septembre/octobre, le gros de la pandémie sera derrière nous. […] Le Covid sera toujours là, des gens continueront à mourir, mais le pire sera passé », a-t-il déclaré.

Après une forte hausse du nombre de cas détectés au Royaume-Uni (dépassant les 50 000 cas quotidiens) et une baisse significative enregistrée durant la semaine écoulée (moins de 25 000 cas reportés lundi), le spécialiste estime que le nombre de personnes testées positives est en train de plafonner. Il avertit cependant qu’il est encore trop tôt pour déterminer si la barre des 100 000 contaminations quotidiennes sera franchie ou non, les effets concrets de la levée des mesures n’étant lisibles qu’après plusieurs semaines.

Certaines raisons autres que la vaccination ont été évoquées pour expliquer cette chute fulgurante du nombre de cas positifs au Royaume-Uni. Parmi elles, le fait que les élèves ne sont plus soumis à des tests réguliers dans les établissements scolaires ou encore que de nombreux résidents britanniques se sont envolés vers d’autres pays pour les vacances. Enfin, la désinstallation massive de l’application NHS Covid-19, liée à la « pingdemic », pourrait aussi avoir joué un rôle dans cette décrue de contaminations.

 

 

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