Après les suspensions du vaccin Astra Zeneca par plusieurs pays européens en raison de possibles risques de thromboses, le Royaume-Uni concentre à son tour les efforts de ses autorités scientifiques afin de se pencher sur les effets secondaires potentiels.
A la fin du mois de mars, l’Agence de réglementation des médicaments britannique avait révélé que 79 personnes vaccinées avaient souffert de caillots sanguins. 19 d’entre-elles en étaient par la suite décédées. Bien que la preuve du lien entre le vaccin et ces complications ne soit toujours pas avérée, Matt Hancock déclarait il y a quelques heures que les 18-29 ans réticents à la vaccination au sérum d’Oxford auraient la possibilité de choisir entre les vaccins Pfizer ou Moderna. Le Secrétaire d’Etat à la Santé a tenu à souligner que la nation disposait d’ores et déjà de « plus qu’assez de doses Pfizer et Moderna pour couvrir les 8,5 millions de personnes restantes âgées de 18 à 29 ans si nécessaire. »
L’Agence de régulation des médicaments de l’UE a, elle, tenu à souligner que les avantages de la vaccination à l’aide du produit Astra Zeneca restent supérieurs aux risques. L’OMS ajoute que même si le lien entre les caillots et l’injection reste « plausible », il n’est à ce jour pas confirmé et les effets secondaires graves restent « très rares ».
Aujourd’hui, rappelons que près de 200 millions de personnes dans le monde ont reçu une première injection du sérum immunitaire britannique.
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