Le vélo a longtemps été laissé de côté au bénéfice des transports en commun ou la voiture. Cette crise sanitaire pourrait lui permettre de devenir une alternative idéale.
Écologique, économique et bon pour la santé, le vélo ne représente pourtant que 1% des modes de transports utilisés en Angleterre. Pour cause, un trafic routier important qui peut créer des inquiétudes en matière de sécurité.
Depuis le début du confinement, l’application Citymapper a révélé que la mobilité a été réduite de plus de 90 % dans la ville de Londres. Face aux mesures de distanciation sociale rendues nécessaires par la crise sanitaire, les transports en commun ne semblent donc pas être la solution idéale. Même si vous rêvez de profiter de la ville de Londres débarrassée de ses fameux embouteillages, le gouvernement britannique rappelle qu’il faut au maximum limiter ces déplacements.
Cependant, si vous êtes adeptes d’une séance de sport quotidienne, le vélo peut s’avérer une solution efficace pour lutter contre la propagation de coronavirus. C’est d’ailleurs le mode de transport recommandé au personnel du NHS, particulièrement exposé à l’épidémie. Uber bikes ou Santander leur proposent un accès gratuit aux vélos en libre service.
Et pour après ?
L’OMS a émis des recommandations en matière de transport. Et c’est le vélo qui se place sur le devant de la scène. Ce moyen de transport individuel est idéal pour respecter les distances de sécurité et permet à la fois la pratique d’une activité physique. Sadiq Khan, le maire de Londres, s’est engagé auprès de l’association London Cycling campaign de tripler les infrastructures réservées au cyclisme, De nombreuses améliorations ont déjà été apportées sur le réseau londonien. Sont-elles suffisantes pour vous convaincre de monter sur un vélo ?
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