Le gouvernement britannique a admis que le Royaume-Uni traverse une deuxième vague de coronavirus et n’exclut pas un reconfinement national, mais des mesures locales durcies sont privilégiées pour l’instant.
Boris Johnson, en visite dans un centre de recherche en vaccins ce vendredi 18 septembre, a répondu aux questions des journalistes et citoyens britanniques sur la situation sanitaire du pays . Au sujet de la deuxième vague le Premier ministre a déclaré : “Nous la voyons maintenant arriver”. Son gouvernement n’écarte alors pas un nouveau confinement. Le secrétaire d’État de la Santé, Matt Hancock, a expliqué vouloir “éviter un confinement national mais nous sommes prêts à le faire si nécessaire pour protéger des vies”.
Ces dernières 24 heures près de 4 400 personnes ont été testées positives, soit presque 390 000 cas de coronavirus depuis le début de la pandémie. Et 27 Britanniques sont décédés du Covid-19 samedi 19 septembre pour un total de plus de 41 000 morts depuis mars, selon la NHS. L’Office national des statistiques a quant à lui publié une étude vendredi 18 septembre démontrant que 60 000 personnes étaient infectées cette semaine, c’est à dire un habitant sur 900. Boris Johnson a cependant rappelé que cette “deuxième vague” n’est pas que britannique : “Nous la voyons en France, en Espagne, à travers l’Europe”.
Les autorités souhaitent cependant éviter un confinement “ravageur pour l’économie”. D’autres mesures pourraient être mises en place ou certaines restrictions locales durcies, notamment au nord-est de l'Angleterre, la zone la plus touchée par le coronavirus. La British Medical Association, syndicat officiel de santé au Royaume-Uni, propose notamment de reconsidérer la «règle des six», remettre en état le système des tests, encourager à nouveau au télétravail, limiter les voyages, rassemblements inutiles et renforcer le plan Eat Out to Help Out. Le tout pour éviter un confinement national.
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