Londres est la ville d’Europe la plus impactée financièrement par les problèmes de santé causés par la pollution de l’air.
Pas de bouffée d’air frais pour la capitale britannique. Une étude récemment publiée par l’Alliance européenne pour la santé publique présente le coût sanitaire de la pollution atmosphérique pour 432 villes de 30 pays européens. Londres apparaît comme la ville où ce coût est le plus élevé à 10,32 milliards de livres sterling par an, soit £1 173 par habitant.
Ce coût social correspond à l’impact financier des décès prématurés, traitements médicaux, jours de travail perdus ou encore de tout autre problème de santé, causés par la pollution atmosphérique. Cette dernière comprend les particules fines, l’ozone et le dioxyde d’azote, principalement produits par les émissions des véhicules.
Un coût qui n’est que de £3,18 milliards à Paris
Londres domine largement Bucarest et Berlin, qui arrivent à la deuxième et troisième place du classement avec des coûts respectivement à £5,8 milliards et £4,5 milliards. En comparaison, la pollution atmosphérique coûte £3,18 milliards à Paris par an. Le plus bas taux d’Europe se trouve à Plymouth, en Angleterre, où la pollution de l’air équivaut à £562 par habitant, la moitié du coût calculé pour un Londonien.
L’Organisation Mondiale de la Santé estime que chaque année en Europe 500 000 personnes décèdent prématurément en raison de la pollution atmosphérique. L’Alliance européenne pour la santé publique conseille dans son rapport de faire de la réduction de la pollution de l’air une priorité pour les villes européennes.
Cela passe notamment par de nouvelles politiques de transport, comme l’interdiction de la vente de nouveaux véhicules thermiques, qui devrait arriver au Royaume-Uni d’ici 2030. Un enjeu majeur pour l’environnement.
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