Alors que Boris Johnson annonçait la semaine dernière le maintien de sa stratégie d’ouverture croissante du pays, que disent les statistiques du coronavirus en Grande-Bretagne ?
Dimanche 19 septembre étaient enregistrés 29 007 nouveaux cas du Covid-19 au Royaume-Uni. Ces chiffres s’ancrent dans une tendance à la baisse observée depuis la deuxième semaine de septembre, bien que la proportion de la population infectée ait augmenté depuis la fin du confinement britannique. Le même jour, on comptabilisait 56 décès faisant suite à un test positif au coronavirus dans les 28 jours précédents. Au cours de la semaine passée, 207 368 personnes ont été testées positives au Royaume-Uni, tandis que 1003 morts de la maladie ont été déplorées. Cela représente une augmentation de 3,3% par rapport aux sept jours précédents.
La tendance s’avère différente en France, puisque seulement 5814 nouveaux cas ont été enregistrés le 19 septembre. Sur ce territoire, on comptabilise 28 décès ce jour-là. Les deux pays voisins se détachent donc autant vis à vis de leurs choix stratégiques que sur l’évolution du virus sur leur sol. Là où environ 0,19% des nouvelles personnes contaminées en Grande-Bretagne décédaient des suites du virus, le chiffre monte à 0,42% en France alors que le nombre de nouvelles contaminations est largement inférieur.
Les Britanniques étaient 72,9% à avoir au moins une dose du vaccin au 18 septembre, et 66,7% de la population était alors totalement vaccinée. De l’autre côté de la Manche, les chiffres sont similaires, bien que le taux de primo-vaccination français ait dépassé celui de son voisin au début du mois. Alors que les contraintes imposées aux voyageurs venant sur le sol britannique se sont récemment assouplies, l’évolution des statistiques est suivie de près par les spécialistes et l’opinion publique.