Troubles alimentaires, anxiété et alcoolisme ont redoublé pendant le confinement, selon les résultats préliminaires d’une étude parue ce 27 juillet au Royaume-Uni.
L'hygiène de vie des Britanniques, dommage collatéral du confinement ? La réponse est oui, si l’on en croit les résultats d’un sondage en ligne mené entre fin juin et début juillet.
Parmi les 800 personnes interrogées à travers le pays, 46% des sondés avouent avoir fait moins d’exercice tandis qu’une large majorité a du se confronter à des troubles du sommeil ainsi qu’à une alimentation moins équilibrée.
Cette étude paraît alors que le Premier ministre Boris Johnson vient de lancer une nouvelle campagne anti-obésité. Le surpoids augmenterait les chances de contracter le Covid-19.
Santé mentale en danger
Les jeunes adultes auraient été particulièrement touchés par l’anxiété et la dépression durant cette période.
« La quarantaine due au Covid-19 a entraîné une augmentation de l’anxiété, des insomnies et des grignotages, mais aussi une recrudescence des cas de boulimie, d’alcoolisme, de dépression, voire de pensées suicidaires ».
Des conséquences qui pourraient s’inscrire sur le long terme notamment concernant l’obésité, selon Stanley Ulijaszek, professeur à l’université d’Oxford.
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