Dans le cadre d’une initiative pour encourager leur population à arrêter de fumer, les autorités de la région de l’Oxfordshire dans l’Ouest de Londres envisagent de mettre en place une interdiction de fumer en plein air de manière progressive d’ici 2025. Cette mesure ne concernerait « que » les zones partagées telles que les terrasses des bars et des restaurants ou encore les extérieurs des bureaux. Mais jusqu’à quand…
Des zones « smoke-free »
L’objectif de cette campagne serait de promouvoir des environnements sans-tabac alors que 12% de la population de l’Oxfordshire est considérée comme fumeuse à l’heure actuelle. Le terme « smoke free » est d’ailleurs officiellement reconnu par le gouvernement lorsque 5% de la population locale est constituée de fumeurs.
Le directeur de la Santé publique de l’Oxfordshire, Ansaf Azhar, a décrit cette stratégie anti-tabac comme étant un pari sur l’avenir : « il ne s’agit pas de dire aux gens de ne pas fumer. Il s’agit de créer un environnement dans lequel ne pas fumer est encouragé. Mais cela ne se fera pas du jour au lendemain. »
Peut-être que la liberté de fumer deviendra donc à son tour confinée au détour de deux rues sordides ou sur le bord d’un trottoir, dans ce cas ?
Le tabac : un virus plus meurtrier que le covid-19
Lors d’une conférence récente, le Professeur Chris Whitty a affirmé que plus de 90 000 personnes sont décédées de maladies liées au tabac en 2020, contre 75 000 victimes du covid-19. Des chiffres qui viennent évidemment corroborer les objectifs des responsables de santé de l’Oxfordshire.
Cette campagne représente-t-elle une atteinte à nos libertés ?