L’orientation constitue une étape essentielle dans la vie d’un lycéen. Pourtant, ce choix peut s’avérer compliqué, voire angoissant pour les élèves. Une problématique que le Lycée International de Londres Winston Churchill appréhende au mieux, grâce à un accompagnement personnalisé qui commence très tôt et qui s’accélère de la seconde à la terminale. « L’excellence par la bienveillance » est l’ADN de l'établissement.
Très tôt, le Lycée International de Londres a l’ambition d’apporter à ses élèves toutes les clés pour leur permettre de choisir la bonne filière.
En seconde, des entretiens individuels et personnalisés
Lors de leur arrivée au Lycée International de Londres, le département carrières propose essentiellement des entretiens individuels aux élèves, auxquels leurs parents peuvent également assister. Des conversations importantes, qui s’avèrent parfois nécessaires pour être certains que les adolescents comprennent où ils en sont dans leur réflexion post-bac. « S’ils sont sûrs de leur choix d’études, nous analysons ensemble si leurs compétences et les matières de spécialité choisies sont cohérentes avec leur orientation », explique Danielle Raymond, la responsable de la cellule orientation.
Pour les élèves qui ne savent pas encore ce qu’ils souhaitent faire après le lycée – « ce qui est normal pour un adolescent de 16 ans », précise la représente de l’établissement – le département « orientation – carrière » s’efforce alors de leur laisser un maximum de portes ouvertes, en choisissant des matières qui ne remettront pas en cause les différents cursus.
En classe de première, une distinction à faire entre le baccalauréat français et international
La classe de première marque le début des enseignements de spécialités pour les élèves ayant choisi le baccalauréat français ou BFI. Sur les trois matières sélectionnées au début de l’année, l’une d’entre elles doit être abandonnée en terminale. Une décision difficile à prendre pour les élèves, bien conscients que celle-ci pèsera sur leur orientation future. « Nous travaillons essentiellement sur ce choix et sur les conséquences de celui-ci. L’élève doit adopter ici une véritable stratégie, dans le but de constituer le meilleur dossier possible. Tout rentre en compte : les notes obtenues, les prérequis des formations, les préférences de l’élève, mais également les attentes des pays dans lesquels les élèves candidatent », assure Danielle Raymond.
Dans cet objectif, l’établissement conseille les adolescents à se différencier des élèves des autres écoles en étoffant au maximum leur dossier. « Nous les poussons par exemple à passer une EPQ, qui est une certification anglaise. Il s’agit d’une mini-thèse sur un sujet qu’ils voudraient étudier à l’université. C’est une option, mais on les encourage à la passer, car c’est un vrai plus pour leurs futures candidatures et ce, dans n’importe quel pays. Cet exercice demande beaucoup de travail, mais il justifie de leurs compétences d’écriture et de recherche en anglais, de travail universitaire (déjà !). Nous les encourageons à toujours faire ce que j’appelle le « kilomètre en plus » démontrant de leur motivation.
Concernant le International Baccalaureate Diploma Programme, qui ne nécessite pas l’abandon d’un enseignement à la fin de la classe de première, le travail du département consiste davantage, en collaboration avec les élèves, à affiner leur projet de recherche et leur choix, un point important pour leurs futures candidatures.
En Terminale/Year 13, un travail d’orientation qui se poursuit jusqu’au milieu de l’été
En classe de Terminale/Year 13, les élèves doivent envoyer leurs candidatures aux universités et aux grandes écoles. « C’est une période durant laquelle nos élèves échangent largement avec nos alumnis avec lesquels nous créons un programme de mentorship. Le premier semestre est dédié à l’envoi des candidatures, le second au soutien des élèves dans les décisions qu’ils doivent prendre et dans la manière dont ils devront aller défendre leur candidature lors des entretiens d’admission. Nous les préparons avec une méthode très spécifique. Au final, la majorité de nos élèves candidatent dans au moins deux pays différents et ce, dans énormément d’écoles. Depuis le Covid, les décisions peuvent être encore plus difficiles à prendre qu’avant. Leur choix d’orientation doit tenir compte d’une multitude de paramètres, entre la distance qui les sépare de leurs parents, leur personnalité, leur préférence en matière de pays… Nous leur apportons un soutien total jusqu’au milieu de l’été suivant l’année de terminale, une fois tous les résultats reçus », conclut Danielle Raymond.
L’orientation au Lycée international de Londres est un projet sur plusieurs années, sur mesure et fait avec un vrai souci d’attention personnalisée. La cohorte de plus de cent élèves n'empêche pas le cas par cas pour chaque élève.
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