Le laboratoire allemand BioNTech met en garde dans un communiqué de presse les pays qui ont pris la décision de retarder la prise de la deuxième dose de son vaccin contre le coronavirus. Le Royaume-Uni a fait le choix la semaine dernière d’espacer les deux injections pour augmenter le nombre de personnes protégées, une stratégie pareillement adoptée par le Danemark.
Pourtant, ce mardi 5 janvier le fabricant explique que “l’efficacité et la sécurité du vaccin n’ont pas été évaluées pour d’autres calendriers de dosage”. Aucune preuve n’existe donc du côté du laboratoire sur la possible protection contre le Covid-19 procurée par le vaccin en cas de retard pour l’injection de la deuxième dose.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a quant à elle déclaré le même jour lors d’une conférence de presse que le délai entre l’injection des deux doses pouvait être rallongé “dans des circonstances exceptionnelles de contextes épidémiologiques et de contraintes d'approvisionnement". Le président Alejandro Cravioto recommande néanmoins “l'administration de deux doses de ce vaccin dans un délai de 21 à 28 jours”.
Kate O'Brien, directrice du département immunisation et vaccins à l'OMS, a au cours de la même conférence de presse averti que l’écart ne doit pas être supérieur à six semaines. Ce délai est celui choisi par le Danemark, mais du côté du Royaume-Uni l’écart s’étend jusqu’à 12 semaines. Un pari risqué pour les Britanniques.
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