Après avoir annoncé la semaine dernière qu’il ne se rendrait pas à la COP 27 à Charm el-Cheikh en Égypte, le Premier ministre britannique a rétropédalé face à la polémique.
L’annonce du nouveau Premier ministre de ne pas assister à la COP 27 avait alimenté une vive polémique sur les réseaux sociaux et dans les médias. Ses opposants ont analysé cette décision comme un désengagement total sur la politique environnementale. Le Premier ministre a finalement annoncé mercredi qu’il serait bel et bien présent à la COP 27.
There is no long-term prosperity without action on climate change.
— Rishi Sunak (@RishiSunak) November 2, 2022
There is no energy security without investing in renewables.
That is why I will attend @COP27P next week: to deliver on Glasgow's legacy of building a secure and sustainable future.
Rishi Sunak change d’avis après les fortes critiques
De l’avis même du parti de Rishi Sunak, sa décision de ne pas se rendre à la COP 27 était une erreur. La raison avancée - de devoir se concentrer sur les dossiers internes au Royaume-Uni, n’a pas été jugée suffisante pour refuser de se rendre en personne à un sommet mondial sur le climat. Le chef du gouvernement britannique a finalement tweeté mercredi : « Il n'y a pas de prospérité à long terme sans action sur le changement climatique. Il n'y a pas de sécurité énergétique sans investir dans les renouvelables. C'est pourquoi j'assisterai à la @COP27 la semaine prochaine : pour que l'héritage de Glasgow se traduise par un avenir sûr et durable ».
Le nouveau Premier ministre face à sa première polémique
Si Rishi Sunak affirmait lors de son investiture il y a dix jours, vouloir « réparer les erreurs » commises par Liz Truss, force est de constater qu’il n’a pas su éviter celle-ci. Un an après la COP 26 de Glasgow dirigée par le Britannique Alok Sharma, les citoyens anglais attendent un engagement exemplaire de leur gouvernement sur les questions environnementales. Selon une étude publiée par l’Office for National Statistics en octobre 2022, 73% des Britanniques se disent préoccupés par le changement climatique. Alors que le parti conservateur n’est populaire qu’auprès de seuls 25 % de ses électeurs, le chef du gouvernement devra éviter les nouvelles polémiques s’il veut conserver le pouvoir plus longtemps que sa prédécesseure.