La semaine dernière, 6 personnes âgées de 13 à 38 ans, ont été arrêtées et gardées à vue, suspectées d’avoir commis le meurtre de Dea John Reid. L’adolescent avait été poursuivi puis poignardé dans la soirée du 31 mai.
Plus tôt dans la journée, Dea-John et ses amis sont victimes d’injures racistes, lesquelles auraient même compris l’usage du « N-word ». L’incident s’aggrave lorsque les hommes poursuivent l’adolescent et le poignardent, il succombera alors à ses blessures.
L’un des adultes, âgé de 38 ans, et un jeune de 14 ans ont été placés en garde à vue pour être interrogés. Michael Shields, un autre trentenaire, a quant à lui été inculpé pour le meurtre de Dea-John, de même que deux mineurs de 14 et 16 ans, qui ont comparu avant-hier Lundi 7 juin au tribunal.
L’inspecteur a déclaré qu’en dépit de l’avancée rapide de l’enquête, dont il s’est félicité, les détectives investiguent « toutes les pistes possibles pour retrouver quiconque serait impliqué dans cette mort tragique », et appelle toute personne détenant des informations à les communiquer immédiatement.
Malgré toutes ces informations, mardi 1er, au lendemain des faits, la police locale avait déclaré dans un communiqué que rien n’indiquait que l’attaque eut été motivée par de la haine raciale. Une affirmation qui a beaucoup choqué au Royaume-Uni et plus particulièrement à Birmingham, menant les forces de l’ordre à se dire « ouvertes d’esprit » face à la possibilité que ce crime haineux en est bien un, même si elles n’en sont « pas convaincues ».
La mère de Dea-John a réagi tout en appelant la communauté à rester calme, et s’est exclamée « Combien de mères supplémentaires devront faire le deuil d’un enfant pour que tout cela cesse enfin ? », pleurant un enfant « incroyablement talentueux ».