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Boris Johnson veut lever les dernières restrictions sanitaires un mois en avance

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Number 10 - Flickr
Écrit par Stéphane Germain
Publié le 9 février 2022

Le Premier ministre l’a annoncé au parlement : en Angleterre, il espère avoir mis un terme à toutes les restrictions liées au Covid-19 sous deux semaines.

 

On pourrait appeler ça “faire diversion”. Mais résistons à cette tentation. Quoique… De nouveau sous le feu des critiques depuis que de nouvelles photos de ses “soirées” à Downing Street ont émergé, Boris Johnson sort encore une fois son atout de sa manche : la levée des restrictions. Tiens, tiens.

 

La fin de l’isolement des cas positifs pourrait arriver plus tôt que prévu

Trêve de persiflage ! Le Premier ministre britannique a annoncé vouloir mettre un terme aux dernières restrictions restantes dans le pays. Le mois dernier, il avait déjà annoncé l’abandon du Plan B - destiné à lutter contre Omicron -, impliquant la fin du port du masque et du télétravail en Angleterre. Il était également prévu de lever l’obligation légale de s’isoler pour les personnes testées positives au Covid-19 dès la mi-mars. Finalement, ce dernier élément pourrait être instauré dans les deux prochaines semaines, soit un mois de plus que ce qui avait été initialement annoncé.

 

Il sera toujours “conseillé” aux personnes positives de s’auto-isoler, comme pour les porteurs de la grippe par exemple, mais il ne sera plus légalement obligatoire de se soumettre à une quarantaine.

 

Vivre avec le virus, le pari anglais

Avec cette nouvelle précipitation vers la fin de l’ensemble des restrictions sanitaires, Boris Johnson renouvelle sa volonté de considérer l’épidémie de Covid-19 comme “endémique”. Le Premier ministre semble bien décidé à mener l’Angleterre vers une stratégie de vivre avec le virus.

 

Au sein du Parlement, les réactions sont mitigées. D’aucuns appellent à la prudence et attendent encore de voir sur quelles bases scientifiques repose cette décision, quand d’autres exhortent Boris Johnson a venir en aide au système hospitalier britannique. Beaucoup y voient surtout un stratagème du Premier ministre pour détourner l’attention publique du “Partygate”.

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