La fête semble finie pour BoJo le clown. Après avoir enfin fait son mea culpa cette semaine, avouant et s’excusant de sa présence aux soirées organisées à Downing Street en plein confinement, de nouvelles révélations plombent de nouveau son gouvernement. Le journal conservateur le Telegraph a révélé ce vendredi que deux soirées auraient eu lieu, là aussi pendant le confinement, au 10, Downing Street la veille des funérailles du Prince Philip. Pas franchement la classe.
Le lendemain de ces parties, un cliché de la Reine, assise seule sur un banc de l’église, était devenu un symbole international de la rigueur des règles sanitaires britanniques. Et pourtant, la veille, le 16 avril, les bureaux du gouvernement étaient occupés à fêter le départ de deux membres de l’équipe (le directeur de la communication, James Slack, et un photographe officiel de Boris Johnson).
Le Daily Telegraph a rapporté qu’une trentaine de personnes auraient festoyé séparément avant de se rejoindre dans le jardin de la résidence de BoJo. L’un des témoins a même affirmé que l’une des personnes présentes à la fête serait partie se ravitailler en vin à l’aide d’une valise à roulettes. Pendant ce temps-là, le pays était en deuil national et respectait un confinement strict. Deux salles, deux ambiances sur l’archipel qui demande, à raison, des comptes au gouvernement Johnson.
Ces révélations sont une énième ombre au tableau pour un Boris Johnson que certains voient déjà sur un siège éjectable. Au sein de l'opposition, le Labour party, nombreux sont celles et ceux qui demandent sa démission, qu’ils estiment être le comportement le plus grâcieux - si l’on puit dire - à adopter face à la situation. Alors, good or bad chap, Boris ?