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Observatoire de l’expatriation : les expatriés et l’immobilier, une véritable idylle

Observatoire de l’expatriation : les expatriés et l’immobilierObservatoire de l’expatriation : les expatriés et l’immobilier
Écrit par Capucine Taconet
Publié le 9 mars 2023, mis à jour le 10 mars 2023

Chaque année, L’Observatoire de l’expatriation vise à représenter ces Français souvent méconnus hors de métropole, les expatriés. Pour cette 4ème édition, la Banque Transatlantique a souhaité dresser particulièrement la place des expatriés sur le marché immobilier français.

 

Depuis 2020, la Banque Transatlantique, en partenariat avec l’association Union des Français de l’Etranger (UFE) et l’institut de sondages Opinionway, consulte les Français expatriés via L’Observatoire de l’expatriation. Avec plus de 6.000 réponses, la 4e consultation dresse un portrait précis des expatriés. Elle révèle que ces derniers sont très intéressés par l’investissement immobilier. 77 % des expatriés sont propriétaires d'au moins un bien et parmi eux, plus de deux tiers d’entre eux (64 %) possèdent un bien dans le pays où ils vivent. 30% ont un bien en France et 6% dans d’autres pays.

 

Qui sont les expatriés en 2023 ? 

Les expatriés à la retraite représentent moins d’un tiers des Français de l’étranger. Parmi les actifs, un peu plus de la moitié dispose du statut de cadre. La consultation montre également que les Français émigrés en 2023, vivent à l’étranger depuis très longtemps : 22 ans en moyenne. Parmi les raisons d’expatriation, un tiers évoquent une opportunité professionnelle, tandis que près de 30 % indiquent l’avoir fait par amour. Pourtant, malgré leur histoire à distance de la France, la moitié des expatriés reconnaissent se sentir plus proches de leur pays depuis qu’ils vivent à l’étranger. 

 

Que possèdent les Français de l'étranger ?

77 % d’entre eux sont propriétaires, soit 15 % de plus que les Français de métropole. Parmi les propriétaires, un tiers l’est en France. Les principales raisons d’achat évoquées sont la retraite, la volonté de disposer d’un pied-à-terre, pour voir leur famille ou pour leurs enfants étudiants. Enfin, beaucoup souhaitent investir dans une résidence secondaire par attachement pour la France. 

 

 

 

Les freins à l’investissement immobilier pour les expatriés

Acheter un bien immobilier en France lorsque l’on vit à l’étranger n’est pas toujours des plus faciles. Les deux premiers freins pour les expatriés ne sont pas différents de ceux de métropole : ils concernent le prix des biens immobiliers, et une insuffisance de revenus. La troisième raison concerne la fiscalité et les taxes dont font l’objet les biens.

 

À cela s’ajoutent des contraintes techniques telles que la traduction des documents de la langue de leur pays de résidence vers le français. Une opération particulièrement compliquée pour les langues qui n'utilisent pas le même alphabet, telles que le chinois. Les banques présentent aussi parfois des réticences pour accorder des prêts lorsque les monnaies ne sont pas suffisamment stables et fortes. Pour les États-Unis, l'écueil principal concerne la difficulté à entretenir des liens avec les banques françaises. Cependant, depuis la pandémie, les actes de ventes peuvent facilement se réaliser à distance. La barrière de l’expatriation s’est donc atténuée de ce point de vue.