Pour la quatrième édition de la semaine des lycées français, l’AEFE a choisi de valoriser la notion d’égalité qui prime au sein de son réseau. Pour ce faire, un débat sur les valeurs transmises par l’éducation française est en ligne sur le site aefe.fr
Cette année, la semaine des lycées français organisée par l’AEFE (Agence pour l’Enseignement Français à l’Étranger) s’articule autour des défis à relever pour le monde de demain via l’éducation française. Conférences, rencontres et même un débat sont au programme de la quatrième édition. Ce débat est intitulé « Des valeurs au coeur de l’éducation, pour quoi faire ? » et est disponible sur les plateformes de l’AEFE ce mercredi 2 décembre.
Un débat enrichissant
Autour de Dominique Tchimbakala, journaliste, présidente de l’association des anciens élèves des lycées français du monde et animatrice du débat, sont présents Olivier Brochet, directeur de l’AEFE, Marie-Christine Saragosse, directrice de France Médias Monde, Jacques Toubon, ancien ministre de la Culture, Erik Orsenna, écrivain et parrain de cette édition, Sophie Pawlak, directrice de l’association « Elles bougent », Vassiliki Driancourt, directrice de l’enseignement, de l’orientation et de la formation à l’AEFE mais également une ancienne élève passée par un établissement de l’agence, Ilo Rakatonahavy. « Le débat tourne autour de deux grands points, précise l’étudiante malgache, d’abord la lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes dès le plus jeune âge. » Une valeur humaniste sur laquelle insiste l’AEFE tout au long des formations qu’elle propose. « Le deuxième point concerne la lutte pour le droit à l’information dès le plus jeune âge là aussi », poursuit Ilo, passée par le Lycée français Jean Mermoz à Dakar.
Les reflets de l’enseignement français
Les valeurs soulevées lors du débat sont véritablement celles qui sont transmises dans les établissement de l’AEFE selon l’étudiante, aujourd’hui à Sciences Po Paris dans le programme Europe-Afrique. « L’enseignement français à l’étranger ouvre très vite au monde », souligne Ilo. À Dakar, les lycéens viennent de tous les horizons, « les élèves vont et viennent, d’Europe, d’Afrique de l’ouest… on fait sans cesse de nouvelles rencontres ! ». Les écoles françaises hors de l’Hexagone sont véritablement tournées vers l’ouverture et vers l’international. « On comprend directement qu’il y a un monde au delà des frontières, c’est très enrichissant », se réjouit-elle.
Les spécificités du modèle français
Ce n’est pas pour rien si Ilo a choisi de rejoindre la France et Sciences Po Paris pour poursuivre ses études, « je connaissais la méthodologie et le système appliqués en France, c’était plus rassurant. » Dans la capitale, la jeune fille de 19 ans retrouve sensiblement les mêmes profils d’élèves qu’elle a connus au Sénégal. « Sciences Po est également tourné vers l’international donc je m’y suis facilement adaptée », explique-t-elle. Du Lycée français de Dakar qu’elle a côtoyé, Ilo Rakatonahavy retiendra principalement le développement de l’esprit critique impulsé aux élèves. « Pour moi, c’est l’une des spécificités de l’enseignement français, les professeurs nous poussent à fonder nos réflexions, à approfondir nos recherches, et cela à travers toutes les matières ! » C’est d’ailleurs l’une des valeurs qui a été défendue par Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État auprès du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, dans son discours d’ouverture de cette quatrième édition de la semaine des lycées français AEFE.