Pour sa 7ème édition, le Baromètre Malakoff Médéric Humanis-Lepetitjournal.com s’intéresse à la prise en charge et à la qualité des soins dans le monde. En 2019, 20% des expatriés déclarent ne pas disposer de complémentaire santé, un chiffre en augmentation depuis 5 ans.
Selon le Baromètre de Malakoff Médéric Humanis, plus de la moitié (52%) des expatriés français sont satisfaits de l’accès aux soins à l’étranger. En matière de qualité, les avis sont contrastés selon les types de soins : près de 40% des expatriés feraient le choix de se soigner en France pour des soins dentaires ou optiques et 52% pour une hospitalisation ou une maladie grave. Une majorité d’expatriés français (54%) estime que la qualité du personnel de santé est meilleure en France que dans leur pays d’expatriation. Et 58% des expatriés déclarent que le fonctionnement et la qualité des hôpitaux publics sont meilleurs en France qu’à l’étranger, Le système de protection sociale Français est plébiscité par 56% des expatriés qui soulignent la qualité du modèle français. D’ailleurs, 1/3 des expatriés interrogés affirment revenir en France pour cette raison.
La prise en charge des soins, un critère important pour les expatriés
Alors que la majorité des Français de l’étranger recommandent l’expatriation (92%), le coût des frais de santé reste une préoccupation pour 54% d’entre eux. La prise en charge des soins à l’étranger est d’ailleurs un critère qui entre en jeu dans le choix de la destination. En outre, la situation des expatriés n’est pas la même partout avec une prise en charge qui diffère selon les zones géographiques.
Les Français de l’étranger peu prévoyants
Bien que 64% des expatriés français attachent de l’importance à se protéger en cas de décès, invalidité, chômage à l’étranger, seuls 36% ont souscrit une couverture prévoyance. Les jeunes expatriés en particulier, manifestent peu de connaissance et d’intérêt (29%) pour le sujet de la prévoyance. Selon le Baromètre Malakoff Médéric Humanis, les expatriés estiment être insuffisamment informés à 48%. Seuls 46% des personnes interrogées ont mis en place, ou prévoient de mettre en place, des solutions pour faire face aux conséquences matérielles et financières des aléas de la vie. Parmi les dispositifs existants, 58% ont choisi une couverture prévoyance, 55% privilégient une assurance-vie. Enfin, le compte épargne reste le dispositif préféré par les plus jeunes à 49%. Pour ceux qui n’envisagent pas de souscrire à l’un de ces contrats, les principaux freins évoqués sont financiers: plus de la moitié d’entre eux, 56%, estime ne pas en avoir les moyens. 14% n’en voient pas l’utilité.
Les expatriés inquiets face à la réforme française des retraites
La continuité avec le régime de retraite français intéresse la majorité des expatriés interrogés (71%). Ils sont d’ailleurs 35% des Français installés aux États-Unis à vouloir renforcer leur lien avec la retraite française. La perspective de la réforme des retraites inquiète plus de la moitié (53%), et en particulier les salariés en contrat local avec une filiale française, les fonctionnaires, les employés/ouvriers. Près de la moitié (47%) des répondants envisagent de souscrire à des dispositifs complémentaires d’épargne. Concernant la souscription d’une solution de retraite, celle-ci devient de plus en plus tardive : 63% dans les trois mois suivant l’arrivée dans le pays d’expatriation.