La justice algérienne confirme la peine prononcée en première instance de 7 ans de prison contre le journaliste français Christophe Gleizes, pour “apologie du terrorisme”. Le collaborateur du groupe So Press avait été arrêté au mois de mai 2024.


Le procès en appel de Christophe Gleizes s’est déroulé mercredi 3 décembre 2025 à la Cour d’appel de Tizi Ouzou, en Algérie. La peine en première instance du journaliste français a été confirmée en appel. Il est condamné à 7 ans de prison. Plus tôt dans la journée, le procureur avait requis 10 ans de prison, une peine plus lourde que le premier jugement du 29 juin 2025.
Condamné à 7 ans de prison pour “apologie du terrorisme”, le journaliste français a sollicité la “clémence “, de la Cour de Tizi Ouzou. Christophe Gleizes a demandé “pardon” et a déclaré à la barre avoir fait “beaucoup d’erreurs journalistiques malgré (ses) bonnes intentions” d’après un journaliste de l’AFP présent sur place.
Deux possibilités après la condamnation de Christophe Gleizes en appel
Le journaliste de 36 ans est accusé d’avoir été en contact avec un dirigeant de la JSK, un des responsables du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie, qualifié de terroriste en Algérie. Il lui est reproché également de s’être rendu en Algérie avec un visa touriste alors qu’il réalisait un reportage sur le club de football Jeunesse Sportive de Kabylie.
Une marche pour exiger la libération de Christophe Gleizes, détenu en Algérie
Après la condamnation de Christophe Gleizes en appel, ses avocats ont deux possibilités, “ un pourvoi en cassation ou attendre une grâce présidentielle” à déclaré Maxime Gleizes, le frère de Christophe Gleizes.
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