Incarcéré à Tizi-Ouzou depuis sa condamnation à sept ans de réclusion pour des faits contestés d’apologie du terrorisme, le journaliste français Christophe Gleizes clame son innocence. Son avocat, Maître Amirouche Bakouri, s’est rendu au centre pénitentiaire pour lui rendre visite et faire état de sa situation. Un appel a été interjeté, dans l’attente d’un nouveau procès.


"Constitué par Madame Sylvie Godard, la mère de M. Christophe Gleizes, je suis chargé de défendre les intérêts de son fils, journaliste sportif français actuellement incarcéré à la prison de Tizi-Ouzou.
Ce jour, je me suis rendu au centre pénitentiaire afin de lui rendre visite. M. Gleizes a été condamné en première instance, le 29 juin dernier, par le tribunal criminel de Tizi-Ouzou à sept (7) ans de réclusion criminelle pour des faits qualifiés d’apologie du terrorisme et de possession de publications à visée de propagande.
Christophe Gleizes, qui envisageait de faire un reportage sur le club de football emblématique de la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), conteste fermement les accusations portées contre lui. Il clame son innocence et a interjeté appel de la décision rendue. Lors de notre entretien, j’ai constaté qu’il conserve un moral solide et une détermination intacte à faire valoir ses droits.
Il m’a expressément indiqué qu’il ne se plaint pas de ses conditions de détention et qu’il est traité avec respect par le personnel pénitentiaire. Nous avons également échangé sur son quotidien au sein de l’établissement, qu’il juge tolérable malgré l’épreuve que représente sa situation.
Pour ma part, j’assisterai M. Christophe Gleizes devant la juridiction d’appel, laquelle, j’espère, examinera cette affaire avec toute la rigueur, l’impartialité et la transparence qu’elle exige, conformément aux principes fondamentaux du procès équitable."
Maître Amirouche Bakouri.
Avocat au barreau de Béjaïa, agréé près la Cour suprême et le Conseil d’État.









