Ancien animateur réseau, puis responsable marketing et communication de la marque, Thibaut Ringo est, depuis 2011, directeur général d’Altermundi, une boutique dédiée aux marques de mode, accessoires, cosmétiques et objets du quotidien éco-responsables.
Pouvez-vous nous dire quelques mots sur vous ?
Je travaille pour Altermundi depuis 13 ans. J’ai une formation en école de commerce spécialisée en marketing et retail. Et c’est au gré de plusieurs voyages à l’étranger, comme le Cameroun ou le Sénégal que j’ai commencé à m’interroger sur les enjeux d’un commerce plus éthique, et plus équitable.
Altermundi fait partie du groupe SOS, quelle est sa mission ?
Le Groupe SOS est leader dans le domaine de l’entrepreneuriat social. Et c’est aussi 20 000 salariés dans le monde. C’est l’entité française qui lutte contre toutes les formes d’exclusion, quelles qu’elles soient. L’objectif du groupe, c’est de placer l’efficacité économique au service de l’intérêt général dans des domaines comme la santé, les seniors, la jeunesse etc. Altermundi appartient à la branche emploi du Groupe SOS qui regroupe des entreprises d’insertion. La marque représente une sorte de vitrine pour le Groupe SOS au niveau du grand public, avec sa dynamique de commerce responsable.
A qui vous adressez-vous ?
Nous nous adressons à tous ceux qui souhaitent consommer dans une démarche respectueuse de l’homme et de l’environnement. Qu’ils soient militants, engagés ou novices, nous proposons des alternatives de consommation dans une démarche de commerce responsable : commerce équitable, mode éthique, zéro déchet, upcycling, production locale…
Nous souhaitons proposer ce qui se fait de mieux dans le commerce responsable
Qu'est-ce qui vous anime au quotidien ?
Avec l’équipe, ce que nous souhaitons, c’est proposer ce qui se fait de mieux dans le commerce responsable : des beaux produits, mais qui ont du sens. Informer au maximum sur les alternatives de consommation qui existent. Donner à chacun assez d’informations pour qu’il puisse réaliser que d’autres façons de consommer sont possibles. Qu’un produit en coton bio a un impact meilleur sur l’environnement, qu’une production qui respecte les travailleurs est possible, et qui les rémunère de manière juste aussi.
Quel est votre principal défi ?
Notre défi est que le commerce responsable atteigne le maximum d’achats au quotidien. Nous souhaitons être acteurs dans l’évolution des habitudes de consommation. Et faire prendre conscience au consommateur du pouvoir qu’il a en achetant un produit qui respecte l’homme et l’environnement, sans le culpabiliser. Lui rappeler que dans chaque domaine de nos vies, de petits gestes parsèment notre quotidien, et que s’ils sont repensés, ils auront un impact positif sur la planète, et sur ceux qui l’habitent.
De quoi sera fait demain, avez-vous un rêve ?
Oui : que l’on prenne tous conscience qu’il n’est pas nécessaire de toujours plus consommer pour être heureux ! Et que partout, chacun puisse vivre dignement de son travail. De fait, si tous nous pouvions comprendre à quel point nous sommes reliés les uns aux autres, et que ce qui impacte l’autre nous impacte également, ce serait déjà un grand pas !