Le Petit Journal a rencontré récemment Régis Binard, photographe installé au Cambodge depuis 2010, avant son voyage photo en Ouzbékistan.
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Régis s’est établi au Cambodge en 2010 comme photographe. Il a travaillé et travaille encore pour de nombreux projets humanitaires, mais rapidement il a diversifié son activité avec des projets commerciaux et progressivement orienté une partie de son activité sur les tours et voyages photos depuis Siem Reap et bien au-delà. Par ce biais, il partage sa passion pour sa terre d’accueil avec des voyageurs photographes du monde entier. Rencontre avec Régis, pas loin des temples d’Angkor.
Les lecteurs du Petit Journal se souviendront certainement qu’on lui doit de superbes reportages photos qui laissent transparaître son amour pour l’Humain : "Balade au marché", "Angkor seul…", "Au Cambodge s’il y a de l’eau, y a du poisson", "Portraits de femmes cambodgiennes".
Sa passion pour la photographie depuis son plus jeune âge est vite devenue son métier. A peine âgé de 18 ans, il photographiait ses premiers mariages « à la pellicule » dans la région lyonnaise où il a passé sa jeunesse. Désireux de voyages et d’aventures, c’est vraiment à partir de 2009 qu’il a commencé à faire des reportages photos pour des ONG… des steppes d’Asie Centrale à l’Asie du Sud Est où il s’installa définitivement en 2010, au Cambodge.
Le Petit Journal : Nombreux sont les lecteurs nous disant vous avoir rencontré pendant le Covid Pouvez-vous nous en dire plus sur vos activités durant cette période ?
Régis Binard : Covid, c’est étrange, Nous avons tourné la page aussi rapidement que cela avait commencé… Enfin, oui quelques semaines après la fermeture du pays en février 2020, j’ai commencé à faire des photos de famille pour des Norvégiens qui ont ensuite partagé ces photos sur la toile. En quelques jours et pendant des mois, je me suis retrouvé à faire des photos de famille dans les temples vides d’Angkor quasiment tous les jours. On peut dire que l’opportunité était unique, malgré le contexte, pour toutes les familles d’expats et de Cambodgiens « coincés au Cambodge ».
A Phnom Penh, on fait souvent référence à cette partie de mon travail, en effet. On me dit souvent quand je me présente : « Ah c’est toi Régis le photographe de Siem Reap qui fait les photos de famille et de couple dans les temples ? » Oui… je suis plutôt discret et vis ma vie paisiblement ici donc merci au Petit Journal d’ailleurs pour me faire sortir de ma caverne ! (rire).
Le Petit Journal : On peut donc dire que vous êtes un photographe pour les familles ?
Régis Binard : Oui et non. Au lieu de me contenter des photos de familles, j’adore surtout le rapport humain dans la photographie, les échanges et les regards que l’on croise. J’ai eu de la chance à travers ma carrière d’avoir pu photographier plusieurs centaines de familles, aujourd’hui dans les temples d’Angkor, mais aussi des couples et bien sûr des mariages, mais je fais bien plus ! Lifestyle, reportages humanitaires (mon cœur de métier à la base) et l’Humain de manière générale m’anime vraiment. Au final, dans tous les cas, même sans humain, le côté créatif de la photo me pousse à créer des mises en scènes et j’adore ça. J’adore notamment mettre en avant des petits plats, des photos de nourriture…
Le Petit Journal : Donc, la photo c’est une passion plus qu’un métier ?
Régis Binard : La photo est mon métier à plein temps mais une superbe passion, et tant que cela restera une passion je continuerai. J’ai la chance de travailler sur des projets très variés qui me demandent beaucoup plus que de cliquer sur un bouton. La recherche créative sur de nombreux projets est permanente. Il faut toujours se remettre en question, chercher de nouvelles idées afin de mettre en avant l’originalité de mes clients aussi bien au Cambodge qu’à l’étranger.
Le Petit Journal : Vous parlez de l’étranger, vous allez régulièrement en Ouzbékistan n’est pas?
Régis Binard : Oui, c’est un voyage que je fais chaque année, un voyage photo que j’organise. En parallèle de mon métier de photographe, j’ai l’énorme privilège d’animer des tours et voyages photos depuis 10 ans désormais en Asie. Je le fais bien sûr depuis Siem Reap chaque semaine et pour les voyageurs-photographes qui veulent découvrir les temples d’Angkor d’un point de vue différent, à travers la recherche d’un cadrage original et de belles lumières. Je le fais sur les temples mais aussi et surtout à la rencontre du Cambodge que j’aime, hors des sentiers battus à la rencontre du peuple khmer.
Le Petit Journal : Qu’entendez-vous par "tour photo" ?
Régis Binard : Un tour photo, c'est une expérience incroyablement enrichissante et amusante ! C'est l'opportunité de découvrir de nouveaux endroits, de capturer des moments uniques et de développer ses compétences en photographie. Que ce soit en solo, en groupe, un tour photo offre une perspective unique sur le monde qui nous entoure. C'est l'occasion parfaite de se laisser inspirer par la beauté de la nature, l'architecture fascinante et les cultures diverses… Je propose désormais ces tours et voyages photos en français et en anglais depuis Siem Reap mais aussi vers des destinations comme le Laos, le Vietnam, le Ladakh en Inde, l’Ouzbékistan ! J’ai failli oublier… je propose aussi ces voyages photos chaque année plusieurs fois au Cambodge ! (rire)
Le Petit Journal vous invite à découvrir le travail de Régis sur son site internet et son Instagram et toutes les personnes en recherche d’aventures à parcourir son site voyage photo en espérant que cela vous fasse aussi un peu rêver de voyages !
- LIEN VERS MON SITE INTERNET :
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- LIEN VERS LES VOYAGES PHOTOS :