Dans un message récemment publié sur sa page Facebook, le ministre de l'information Neth Pheaktra a appelé les journalistes, les utilisateurs des réseaux sociaux et les producteurs de contenu en ligne à cesser de diffuser des photos de meurtres et de violences sur les réseaux sociaux.
Selon le ministre, la diffusion de telles images porte atteinte à la dignité des personnes ainsi exposées et accroît la douleur de leurs proches. De plus, selon lui, cela pourrait affecter le bien-être mental des personnes, et notamment des enfants et des jeunes, qui pourraient être confrontés malgré eux à des images d'une grande violence émotionnelle.
On ne peut qu'être d'accord avec le ministre.
Nous savons bien que le voyeurisme morbide, ici comme ailleurs, génère des clics. Et donc de l'argent puisque, en fin de compte, c'est là que se trouve le véritable intérêt des fournisseurs de ce type de contenu.
À eux, nous dirions : s'il s'agissait d'un proche, le diffuseriez-vous sans prendre au moins la précaution de protéger son anonymat ? Bien sûr que non. Alors, ne faites pas subir aux autres ce que vous ne supporteriez pas qu'il vous arrive.
Et comprenez qu'en partageant ce type de contenu, c'est d'abord votre manque de dignité que vous exposez au grand jour.