À Phnom Penh, des artistes ont célébré le Nouvel An chinois au Palais Royal avec des danses de lion et de dragon, soulignant ainsi l'importance de cette fête pour la communauté sino-cambodgienne.
![Nouvel An chinois Photo Phearum-Xinhua 3](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fbackoffice.lepetitjournal.com%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2F2025-01%2FNouvel%2520An%2520chinois%2520Photo%2520Phearum-Xinhua%25203.jpg&w=1920&q=75)
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Ce mardi 28 janvier, des danses traditionnelles de lion et de dragon ont été présentées devant le Palais Royal à Phnom Penh, à l'occasion du Nouvel An chinois, également appelé Festival du Printemps. Huit troupes d'artistes folkloriques ont pris part à ces performances en présence de Kuy Sophal, vice-Premier ministre et ministre du Palais Royal.
Une tradition reconnue par l'UNESCO
Inscrit au patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'UNESCO en décembre 2024, le Festival du Printemps est une célébration majeure pour les communautés chinoises à travers le monde. Au Cambodge, la fête est particulièrement suivie par les Cambodgiens d'origine chinoise, surtout installés dans les zones urbaines.
Pratiques et symboles
Les préparatifs du Nouvel An incluent différents rites : le nettoyage des maisons et leur décoration avec des lanternes, la pose de duilians sur les chambranles des portes, la distribution des fameuses enveloppes rouges et le brûlage d'offrandes aux défunts. La danse du lion, couramment commandée par les familles, est considérée comme un rituel protecteur visant à chasser les mauvais esprits et à accueillir la chance.
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Une fête ancrée dans la société cambodgienne
Si cette célébration garde ses racines chinoises, elle s’intègre également aux pratiques cambodgiennes. Certains voient dans ces rituels une façon d'améliorer leur prospérité et leur bien-être pour l'année à venir. Ainsi, les rues de Phnom Penh sentent le papier brûlé, s'animent de danses colorées et les embouteillages disparaissent.
Photos : Phearum-Xinhua
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