Depuis 2016 Phnom Climb, la première salle d’escalade du Cambodge, a fait de la convivialité sa marque de fabrique. Ici, on grimpe, on progresse… et on se rencontre.


De la première salle du pays à une communauté vivante
Créée il y a prés de dix ans, la salle — la première du Royaume — a été reprise début 2023 par un couple de Canadiens, Jen et James. Ils ont perpétué cet endroit dédié à l’escalade et à la convivialité. « Phnom Climb, c’est plus qu’une salle d’escalade : c’est un lieu où l’on se sent vu, écouté, connu », résume Jen. Le couple vient de Siem Reap, où il a déjà acquis une solide expérience dans la gestion d’une salle d’escalade. Il nourrit le projet d’y ouvrir une autre salle, tout en pilotant au quotidien l’équipe de Phnom Penh.
Un mur pour chaque envie
L’espace est situé rue 460. Il est organisé en deux zones : à l’avant, neuf panneaux de bloc (sans baudrier) ; à l’arrière, sept panneaux de murs hauts pour la sécurité, la voie en tête et la vitesse. La salle propose aussi un mur « petit enfant » à hauteur adaptée pour les tout‑petits, en version bloc et hauteurs sécurisées. Les itinéraires sont codés par couleur : de très faciles pour débuter à plus techniques pour les grimpeurs confirmés. « Le bloc, c’est en liberté. Sur les grands murs, on grimpe encordé et assuré », précise Jen.

Un sport complet… et social
Les bienfaits de l’escalade sont multiples. Elle sollicite tout le corps — jambes, bras, dos, doigts, abdos et stimule l’esprit. « Chaque voie est un casse‑tête : on observe, on essaie, on ajuste », dit Jen. La dimension sociale compte tout autant : les efforts s’alternent avec des temps de repos et d’échanges, propices aux amitiés. « L’une de nos membres avait peur du vide : hier, elle a atteint le sommet et sonné la cloche. Nous avons tous célébré l’événement. De petits pas qui font de grandes victoires. »
Accessible à tous les âges et tous les profils
Ici, on commence dès 2 ans… mais on peut s’y mettre bien plus tard. La salle développe des programmes adaptés aux besoins particuliers : personnes atteintes d’infirmité motrice ou de déficience visuelle, etc. « Notre cœur, c’est l’accessibilité. Âge, condition physique ou handicap : on s’adapte pour que chacun grimpe. » Femmes et hommes progressent côte à côte, chacun avec sa morphologie. « La façon de grimper varie — James mesure 1,88 m, moi 1,73 m — mais l’escalade reste accessible à tous », sourit Jen.

Une équipe qui accompagne
La salle s’appuie sur 5 employés à temps plein Traçage des voies, coaching, accueil : « L’équipe est ultra‑accueillante et prend le temps d’initier les débutants », souligne Jen. L’équipe met en place des cours pour tous les niveaux, en fonction de l’âge — tout‑petits (2–4 ans), jeunes grimpeurs (5–7 ans), enfants (6–11 ans), préados/ados (11–16ans), adultes — et en fonction du niveau bien sûr. La salle offre aussi la possibilité de leçons particulières.

« On peut venir sans “pré‑requis” : l’important est d’essayer », insiste Jen.
Une fois par mois, l’équipe organise une sortie en plein air, à un peu plus d’une heure de Phnom Penh. Les parois proposent des voies pour tous niveaux, du tout‑débutant au confirmé : une bonne occasion de s’aérer et de passer ensemble un excellent moment.
Convivialité et événements
Phnom Climb accueille anniversaires et team‑buildings (formats ludiques ou modules approfondis : leadership, coopération, patience). Côté convivialité, la salle vend boissons et encas et encourage les cafés khmers voisins ; une « auntie » prépare noix de coco fraîches et jus à l’entrée.
Horaires
Fermé lundi · Mardi–vendredi : 13 h – 21 h · Samedi–dimanche : 9 h – 19 h. Pour un prix plus qu’abordable — par exemple le vendredi « Everybody 4$ » —, Phnom Climb Community Gym vous offre la possibilité de vous essayer à ce sport complet, quel que soit votre niveau. « Venez comme vous êtes : on vous apprendra le reste », conclut Jen.

Contacts
Tel : 017 897 105
Facebook : https://www.facebook.com/PhnomClimb
Site : https://www.phnomclimb.com/
Phnom Climb sera présent au Forum de rentrée le 13 septembre à l’Institut français du Cambodge.

Photos : Yann Bigant
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