La Troupe de théâtre francophone de Phnom Penh jouera vendredi 5, samedi 6 et dimanche 7 avril la Maison de Bernarda Alba au Department of Performing Arts.
Drame en trois actes du poète et dramaturge espagnol Federico Garcia Lorca publié de façon posthume en 1945, la Maison de Bernarda Alba sera jouée par la Troupe de théâtre francophone de Phnom Penh (TTFPP) les 5, 6 et 7 avril au Department of Performing Arts. La pièce raconte l’histoire de Bernarda Alba, une femme andalouse de 60 ans, ayant décidé d’imposer à ses cinq filles un deuil très strict de huit ans après la mort de son second mari, durant lequel ses filles ne pourront pas sortir de la maison. Dans ce cadre Pepe El Romano, un jeune et bel homme, a pour projet de se marier avec Angustias, fille du premier mariage de Bernarda, la plus vieille et plus laide des filles mais aussi la plus riche. La benjamine, Adela, s’insurge contre cette situation.
C’est dans ce huis clos que prend place cette pièce sur les relations familiales, l’amour, la haine, le désespoir et la liberté. « Cette pièce est l’histoire d’un cataclysme, explique Vicky Lemaire, metteuse en scène de la TTFPP. On y parle d’ailleurs souvent de monstruosité. Du fait de leurs émotions refoulées et répercutées sur les murs de la maison familiale, les femmes créent un chaos qui s’accentue tout au long de la pièce. Selon moi, le propos principal de cette pièce est qu’on va vers la mort, dans tous les sens du terme, si on ne crée pas les conditions de sa liberté. »
La Maison de Bernarda Alba est avant tout une histoire de femmes révélées. « Lorca les regarde dans les yeux, affirme Vicky Lemaire. Il les écrit dans leur diversité et leur complexité. »
Les billets sont vendus au prix de 10 dollars, 6 pour les étudiants. Ils sont en vente à Carnets d’Asie, au Cloud, à Eleven One Kitchen et au KWest. La pièce est sous titrée en anglais.