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Phnom Penh : Remettons le Kanika à flots

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Écrit par Lepetitjournal Cambodge
Publié le 25 mars 2022

 

18 mois après le naufrage de son bateau et hélas d’autres mésaventures, Jean Pierre Freneau appelle à la solidarité pour réarmer le Kanika.

 

Le 2 novembre 2020 le Kanika sombrait. Le Kanika, c’est ce superbe catamaran mesurant 26 mètres dont le design racé participait aux beautés du Mékong. Ses 5 ponts permettaient d’y accueillir jusqu’à 90 passagers confortablement.

 

10 ans plus tôt le bateau avait été percuté par une de ces barges transportant du sable. Il avait été réparé, mais une faiblesse persistait.

 

« Un jour avant le naufrage, le capitaine rapportait une vibration dans la coque bâbord. Décision de le mettre à sec avait été prise, mais la nuit même, il sombrait » nous confie Jean-Pierre Freneau, son propriétaire.

 

Jean Pierre et sa femme Géraldine sont bien connus pour leurs engagements associatifs dans les milieux phnompenhois. Ils se sont installés au Cambodge il y a 8 ans mais y venaient régulièrement depuis 22 ans.

 

Sorti de l’eau, le bateau a été transféré aux chantiers-marines de Koh Dach, là même où il a été construit 14 ans auparavant. Coques, ponts, moteurs, arbres d’hélice et cales... tout a été refait à neuf, les travaux ont duré 9 mois, et ont couté de 60 000 $.

 

Kanika

 

il fut ensuite reconduit sur le quai de l’Himawari pour rénovation et réarmement. Hélas, il y a un mois son ancien capitaine, l’a entièrement pillé avec l’aide de complices.

 

« En une nuit, ils l’ont vidé de la coque au pont supérieur, emportant tout… Équipements de cuisine, de bar, aux pièces de moteurs, le groupe électrogène, même les câbles électriques » nous confie Jean Pierre, amer.

 

La police a bien sûr été alertée, mais l’enquête semble piétiner. Près de 15000 dollars se sont ainsi envolés.

Kanika Bateau Phnom Penh

 

Aujourd’hui, refusant de se laisser abattre, Jean pierre et Géraldine lancent un appel de fonds. Il leur manque 20 000 US$ pour remettre leur bateau en état pour juin et relancer les dîners "couchers de soleil" et les soirées privées qui ont fait leur réputation.

 

« Les demandes affluent avec la réouverture des frontières. » nous confie Jean Pierre triste de ne pouvoir les honorer.

 

Deux solutions s ‘offrent à ceux qui veulent les aider et revoir le Kanika naviguer :

 

En espérant revoir bientôt flotter cet élégant bateau qui naviguait en père peinard sur la grand-mare des canards et qui s’appelait … le Kanika.

 

Kanika Bateau Phnom Penh

 

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