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Denis Laurent décoré pour son action au sein des hôpitaux Kantha Bopha

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Denis Laurent reçoit les insignes de l'ordre national du mérite mardi 26 novembre à l'ambassade de France à Phnom Penh. Photo fournie
Écrit par Virginie Vallée
Publié le 27 novembre 2019, mis à jour le 28 novembre 2019

Mardi 26 novembre, l’ambassadrice de France au Cambodge Eva Nguyen Binh remettait à Denis Laurent les insignes de chevalier de l’ordre national du mérite pour son investissement au sein des hôpitaux pour enfants Kantha Bopha.

Entouré de ses proches et de ses collègues et amis, c’est avec beaucoup d’émotion que Denis Laurent a reçu les insignes de l’ordre national du mérite. Directeur général des hôpitaux Kantha Bopha et de la fondation suisse éponyme, il a succédé en 2018 à Beat Richner. Docteur en pharmacie, Denis Laurent est arrivé au Cambodge en 1994 avec son épouse cambodgienne rencontrée à Paris et leurs tout jeunes enfants. La famille avait la volonté de s’installer dans ce pays mais il fallait d’abord trouver du travail. « On m’a présenté Beat Richner, ce pédiatre suisse qui jouait du violoncelle, il m’a fait signer le seul contrat de travail de ma carrière, c’était pour un an il y a de cela 25 ans », s’amuse-t-il.

En 1992 lors de la réouverture des hôpitaux Kantha Bopha, l’urgence était de former les jeunes médecins Cambodgiens pour ensuite leur laisser les rênes des hôpitaux. C’est dans cette optique que le docteur Beat Richner a recruté Denis Laurent en 1994. A son arrivée, le jeune chercheur a beaucoup travaillé sur l’étude des encéphalites en Asie avec quelques articles publiés dans des revues internationales en partenariat avec l’Institut Pasteur du Cambodge. Aujourd’hui « les jeunes médecins des débuts le sont moins », et forment une équipe fidèle et investie à la tête des hôpitaux dont ils assurent le fonctionnement. Seul étranger à encore travailler pour Kantha Bopha, Denis Laurent ne se considère plus vraiment comme tel. « Après 25 ans passés ici, le Cambodge est mon pays d’adoption, je ne suis plus vraiment un étranger », estime-t-il.

Les hôpitaux pour enfants Kantha Bopha offrent gratuitement des soins de qualité aux enfants jusqu’à 15 ans. Quatre hôpitaux fonctionnent à Phnom Penh et deux à Siem Reap où une maternité voit naître quotidiennement jusqu’à 80 enfants. Les 2500 personnels des hôpitaux accueillent environ 2500 patients chaque jour, et jusqu’à plus de 4000 pendant les épidémies de dengue. Pour financer le fonctionnement de ces hôpitaux dont l’accès est entièrement gratuit, Kantha Bopha se repose sur le financement de sa fondation ainsi que sur celle créée par le premier ministre Hun Sen. Des évènements ont régulièrement lieu pour récolter de l’argent, comme des concerts.

virginievallee
Publié le 27 novembre 2019, mis à jour le 28 novembre 2019

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