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« Je n'aurais jamais osé rêver visiter Paris »

SreyrothSreyroth
Écrit par Thibault Bourru
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 11 juin 2018

Le festival Cambodge d'hier et d'aujourd'hui s'est clôturé le 27 mai dernier. Nombre de participants - musiciens, danseurs, chanteurs, ou encore membres du staff - ont eu l'occasion de visiter Paris pour la première fois, une ville qui attise nombre de rêves au Cambodge. Muny et Sreyroth nous racontent leur expérience, « un rêve éveillé. »

Spectacles, rencontres, conférences, festivités, tables rondes, soirée électro... le festival Cambodge d'hier et d'aujourd'hui, organisé à Paris durant tout le mois de mai, a vu les choses en grand cette année. Muny et Sreyroth, musiciennes pour le spectacle Bangsokol : A Requiem for Cambodia y ont participé. C’était, pour elles, leur première venue à Paris. « Nous étions très excitées », avoue Muny. Il est vrai que la Ville Lumière fait rêver au Cambodge. « J’avais hâte de traîner dans tous les endroits qu’on m’a conseillé », se remémore Sreyroth. Donc direction Paris pour se produire sur scène. Cinq jours de bonheur pour les deux artistes. « Petite, je n’aurais jamais osé rêver pouvoir venir visiter Paris, c’est génial », enchaîne-t-elle, émue.

 

La Tour Eiffel ? Cela va sans dire

Le spectacle Bangsokol : A Requiem for Cambodia était organisé le 16 mai dernier. Les artistes devaient énormément se préparer avant l’heure du show. Les après-midis étaient exclusivement consacrés aux entraînements. Ceux pour qui ce voyage était une première sur Paris, ont donc dû profiter un maximum de leurs matinées pour visiter la capitale. « Je n’ai malheureusement pas pu visiter toute la ville, il fallait optimiser notre temps », raconte Sreyroth. La Tour Eiffel était évidemment une priorité pour tous. « C’est un endroit magnifique, décrit Muny, émerveillée. J’ai pris énormément de photos, je suis également allée faire du shopping pour acheter des souvenirs à mes amis et ma famille. C’était un court moment mais très intense, je n’en croyais pas mes yeux. »

 

Muny Paris
Muny, au premier plan, s'amuse à la découverte de la Tour Eiffel

 

« La Tour Eiffel et les bâtiments à l’architecture parisienne m’ont le plus marquée. J’ai été extrêmement surprise par leur grandeur et leur beauté », se souvient Sreyroth. Les visites ont été émotionnellement très fortes, et les artistes ont su en profiter comme il se doit. L’émotion, il l’ont également ressentie sur scène, lors du spectacle.

 

muny métro
La troupe Bangsokol découvre le métro parisien

 

Apporter l’art et la culture khmère : une fierté

La ville de Paris s’est ouverte au Cambodge au mois de mai dernier. De nombreux événements étaient organisés dans la ville. La troupe de Bangsokol : A Requiem for Cambodia s’est produite sur la scène de la Philharmonie de Paris. « Lorsque j’ai vu cette salle, j’étais très excitée, raconte Muny, comblée. C’est un sentiment très spécial que je n’ai jamais connu. Je suis tellement fière d’avoir apporté notre culture en Europe et tout particulièrement à Paris. » Et le public a répondu présent. Le spectacle affichait salle comble, l’effervescence était là, de quoi ravir les artistes khmers. « J’ai vraiment été touchée lorsque j’ai vu ce public. Ils nous témoignaient beaucoup de soutien et d’admiration. Et quel bonheur lorsque nos larmes se sont croisées, c’était un moment très fort en émotions, vraiment », conclut Sreyroth. Pour ces deux artistes, le voyage à Paris était bénéfique en tout point. La tournée Bangsokol se poursuit cette année, nous leur souhaitons de découvrir d’autres villes avec pourquoi pas une impression au moins égale.

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