Les Corps qui tombent, c’est le nom du nouvel atelier théâtral francophone sur Phnom Penh animé par Vicky Lemaire qui se réunit tous les lundis soirs à partir de 19h15 au United Yoga, rue 278 à Phnom Penh.
Vicky nous revient après un voyage qui l’a portée du Japon en Roumanie, en passant par le Mexique, et puis au Canada. Elle n’est pas une inconnue sur la scène Phnompenhoise puisqu’en 2018 elle avait déjà animé un atelier dans la capitale et avait mis en scènes deux pièces de théâtre avec la Troupe de Théâtre Francophone de Phnom Penh en 2019 : la maison de Bernarda Alba (adaptée, de Federico Garcia Lorca) et “Juste la fin du monde” (adaptée, de Jean-Luc Lagarce).
Vicky, ravie de vous revoir, qu’est-ce qui vous ramène au Cambodge ? Où étiez-vous passée ?
Après avoir poursuivi le voyage, je suis partie depuis 6 ans de France, et après avoir découvert de magnifiques cultures, le Cambodge m’apparaissait un bel endroit pour poursuivre des projets artistiques qui demandent temps et argent. De plus, une amie Franco Khmer me poussait à y revenir afin de travailler ensemble.
Comment définiriez-vous votre style sur la palette théâtrale ?
Je crois que le style de mes créations est assez hybride, j’aime autant la parole pleine de mots, et tout autant le silence d’un corps qui danse. Si je pouvais citer quelques pièces qui me parlent et ce vers quoi le style de ce que j’entreprends tend à se rapprocher serait le MAYB de Maguy Marin, encore Café Müller de Pina Bausch, ou La dernière bande de Samuel Beckett. En termes d’écriture je crois que je me sens assez proche du théâtre de Bernard-Marie Koltès en particulier, ou encore de toute l'œuvre de Samuel Beckett tant romans que pièces.
Votre atelier est-il ouvert aux débutants et aux amateurs plus confirmés ?
L’atelier théâtre est ouvert à tous, professionnels, amateurs. Nous sommes ici pour partager un moment de théâtre ensemble, créer et s’ouvrir à l’autre. J’ai eu l’habitude tout au long de ces dernières années et en particulier avec mon ancienne metteuse en scène Elizabeth Czerczuk de travailler avec des amateurs, le travail était formidablement intéressant.
Pourquoi ce nom des “Corps qui tombent” ?
Les corps qui tombent est le nom de ma prochaine pièce de théâtre qui reflète à la fois le cœur de mon travail mais aussi ce que je dessine depuis quelques années. L’erreur, la dissonance, comment l’être humain peut et doit continuer à avancer malgré ses chutes.
Comment rejoindre cet atelier ?
On peut rejoindre l’atelier en venant directement au United Yoga Asia ! À 19h15 ! C’est tout aussi bien de m’envoyer un message sur la page Facebook de l’atelier théâtre : Les corps qui tombent, ou alors par WhatsApp ou par mail : lescorpsquitombent@gmail.com.
Pouvez-vous lever un peu le voile sur d’autres projets que vous avez peut-être en tête ?
Je suis actuellement à l'écriture de la pièce de théâtre qui verra potentiellement le jour à Phnom Penh d’ici Septembre/Octobre. Je poursuis ma recherche de comédiens pour une autre pièce de théâtre que j’ai écrite afin de réaliser une lecture d’ici Juillet. À côté, je travaille avec Eléonore Sok sur une performance.
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À bientôt.