Édition internationale

Négociations commerciales UE - USA : Merz appelle à un accord "rapide et simple"

Le chancelier allemand exhorte les négociateurs de l'Union européenne à conclure rapidement un accord commercial avec les États-Unis, alors que le 9 juillet, date à laquelle les droits de douane "réciproques" voulus par l'administration Trump entreront en vigueur si aucun accord n'est trouvé, se rapproche.

Merz assis vu de face entre les têtes d'un public vu de dosMerz assis vu de face entre les têtes d'un public vu de dos
Le chancelier allemand Friedrich Merz au Conseil européen © Bundesregierung/Marvin Ibo Güngör
Écrit par Pénélope Le Mauguen
Publié le 27 juin 2025

 

La pression monte dans l'Union européenne, alors qu'il reste un peu moins de deux semaines aux négociateurs européens pour trouver un accord avec les États-Unis, sans quoi les exportations du Vieux Continent pourraient être taxées jusqu'à 50%. 

Hier, au sortir d'une rencontre avec ses homologues européens à Bruxelles, le chancelier allemand a déclaré que l'Union européenne devrait conclure un accord commercial "rapide et simple" avec les États-Unis, plutôt qu'un deal "long et compliqué". 

Le chancelier allemand craint que la Commission européenne ne négocie un cadre commun pour tous les biens, et souhaiterait plutôt que l'accord commercial se concentre sur des secteurs clés, tels que l'automobile, l'acier, l'aluminium, la chimie et la pharmaceutique. 

Cependant, selon les négociateurs européens, ce sont précisément ces industries que Trump souhaite voir revenir aux États-Unis, rendant les négociations particulièrement ardues.

L'automobile, la première priorité allemande, est l'un des principaux points d'achoppement des discussions. Merz ambitionne une diminution drastique des taxes sur les exportations de voitures européennes, aujourd'hui fixées à 25%. Mais Bruxelles a indiqué à Berlin qu'un tel accord ne sera pas possible, selon le Financial Times, tant la réduction des importations de voitures allemandes est importante pour l'administration Trump. 

Si l'Allemagne, à l'image de plusieurs autres pays européens tels que l'Italie ou la Pologne, aspire à la signature rapide d'un accord, la France défend une position plus dure dans les négociations. "On ne veut pas conclure [un accord] à tout prix", a averti Emmanuel Macron jeudi. 

 


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