Alors que la Elizabeth line vient tout juste d’acceuillir ses premiers passagers, les membres du syndicat RMT, à l’origine de l’action, doivent se réunir à partir de la mi-juin pour discuter d’un calendrier de grève. De nombreuses perturbations pourraient avoir lieu au cours de l’été.
« L’ensemble des travailleurs souhaite obtenir des garanties concernant une augmentation de salaire décente et la sécurité de l'emploi », a déclaré le secrétaire général de RMT, Mick Lynch, qui ne semble toutefois pas fermé au dialogue avec les dirigeants.
Network Rail, l’entreprise qui assure l'entretien des chemins de fer, prévoit de supprimer 2 500 emplois dans le secteur de la maintenance afin de réaliser 2 milliards de livres d’économie au cours des deux prochaines années. Ses salariés n'ont pas pris part à une grève nationale depuis 1994.
Treize compagnies ferroviaires concernées
Outre Chiltern Railways et Cross Country Trains, onze autres compagnies sont concernées par des possibles grèves. Parmi elles, Cross Country Trains, Greater Anglia, LNER, East Midlands Railway, c2c, Great Western Railway, Northern Trains, South Eastern Railway, South Western Railway, TransPennine Express, Avanti West Coast et West Midlands Trains.
De son côté, le gouvernement britannique, par l’intermédiaire de son secrétaire d’Etat aux Transports, Grant Shapps, a déjà assuré qu’en cas de mouvement de grève massif, la priorité serait donnée à l'approvisionnement en nourriture, en marchandises et en énergie, et non aux trajets quotidiens des usagers.