Édition internationale

Les 100 premiers jours de Donald Trump en 10 faits marquants

Voilà cent jours que Donald Trump a signé son retour à la Maison Blanche. Entre réformes conservatrices, tensions politiques et décisions chocs, sa présidence, à la fois autoritaire et imprévisible continue d’inquiéter bien au-delà des frontières américaines.

Le président Trump lors de la cérémonie d'arrivée aux Invalides à Paris, le 13 juillet 2017. Crédit : Shealah Craighead pour la Maison Blanche. Domaine public.Le président Trump lors de la cérémonie d'arrivée aux Invalides à Paris, le 13 juillet 2017. Crédit : Shealah Craighead pour la Maison Blanche. Domaine public.
Le président Trump lors de la cérémonie d'arrivée aux Invalides à Paris, le 13 juillet 2017. Crédit : Shealah Craighead pour la Maison Blanche. Domaine public.
Écrit par Sherilyn Soekatma
Publié le 29 avril 2025

1. 1 Français sur 5 songe à quitter les États-Unis

Inflation, discriminations, guerre… nombreux sont les Français des États-Unis et du Canada qui remettent en question leur expatriation depuis le retour de Donald Trump au pouvoir. Selon une étude lancée par le député Roland Lescure sur sa circonscription, des craintes concernant le coût de la vie aux États-Unis et la politique américaine pousseraient certains à revoir leurs projets d’expatriation.
 

Face à Trump, des expatriés français des Etats-Unis et du Canada inquiets

 

2. Des décrets pour « stopper le délire transgenre »

En plus de marquer un tournant dans la politique américaine, les cents derniers jours du mandat de Donald Trump révèlent une mutation profonde du paysage idéologique des États-Unis. L’un des volets majeurs de sa contre-révolution culturelle repose sur une offensive systématique contre les minorités. Depuis son investiture, Trump a signé plusieurs décrets visant directement les droits des personnes transgenres : interdiction d’exercer dans certaines professions publiques, exclusion de l’armée, et suppression du « T » dans les références officielles à la communauté LGBT.

 

Crypto-fascisme et dérive autoritaire : la révolution conservatrice de Trump

 

3. Le retour du protectionnisme économique

Droits de douane, menaces sur les importations, guerre commerciale,... L’administration Trump assume une rupture nette avec le multilatéralisme. Les actions protectionnistes menées par Donald Trump ont fortement affaibli l’Organisation mondiale du commerce (OMC), impuissante face au géant économique. 

 

Guerre commerciale : pourquoi l’OMC est-elle impuissante ?

 

4. L’économie américaine sous tension

Avec un protectionnisme renforcé, des relations diplomatiques tendues et des coupes budgétaires massives, l’instabilité économique des États-Unis freine les investissements et détériore la confiance des entreprises. À tel point que le spectre d’une récession refait donc surface sous le nom de « Trumpcession » quelques mois après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.

 

L’économie américaine sous tension : la « Trumpcession » menace les États-Unis
 

5. Une politique anti-science

Aux États-Unis, les sciences n’ont pas été épargnées par la politique de l’administration Trump. Travaux censurés, chercheurs licenciés, données rendues inaccessibles... Des mesures hostiles à la science qui résonnent plus que jamais à l’échelle mondiale. C’est dans ce contexte que le mouvement Stand Up For Science (Debout pour la science), initié par des chercheurs américains, rassemble aujourd’hui des milliers de scientifiques, universitaires et citoyens engagés pour défendre une science libre.

 

À Paris, les scientifiques se mobilisent pour défendre la science dans le monde

 

6. Les universités dans le viseur de Donald Trump

Dans sa croisade anti-wokisme, le président états-unien s’acharne sur les universités américaines. Dans son viseur, de prestigieuses institutions, telle que la réputée Harvard, qu’il accuse de propager une idéologie « woke » et d’organiser ​​des manifestations jugées antisémites.

 

Harvard poursuit l'administration Trump en justice

 

7. Transformer Gaza en « Riviera du Moyen-Orient »

Fin janvier 2025, à quelques jours de son investiture, Donald Trump lance l’idée de déplacer les habitants de la bande de Gaza vers la Jordanie et l'Egypte. Une déclaration vivement critiquée, à l’heure où des milliers de personnes continuaient à rentrer dans le nord du territoire dévasté par 15 mois de guerre. 

 

Nouvelles critiques après la proposition de Trump de déplacer les Gazouis hors du territoire

 

8. La diabolisation de l’immigration

Faire de l’immigration un problème central de la politique étasunienne a été l’un des piliers de la présidence de Donald Trump. Dès son arrivée au pouvoir, un discours martelé avec force associe migrants et criminalité, insécurité, voire déclin national. Le mur frontalier avec le Mexique devient un symbole de sa politique de fermeture, accompagné de mesures chocs comme la séparation des familles à la frontière ou la militarisation accrue des points de passage.

 

Migration aux États-Unis : « On veut leur travail, pas leur existence »

 

Premier voyage à l’étranger : cap sur Rome

Pour son premier déplacement officiel, Donald Trump s’est rendu à Rome à l’occasion des funérailles du pape François. Un voyage symbolique qui a pris une tournure encore plus inattendue…  

 

Le Canada peut-il vraiment devenir le 51ème État américain ?

 

10. Une guerre avec le Canada dès le 101ème jour ? 

Mark Carney remporte mardi 29 avril 2025 les élections législatives au Canada et se dit prêt à s’opposer au Président américain. “Notre relation est terminée” a-t-il indirectement adressé aux Etats-Unis après son élection. Alors, ami ou ennemi ? Si la relation avec son voisin s’annonce comme celle que Donald Trump a entretenu avec d’autres dirigeants du monde - Vladimir Poutine, Volodymyr Zelensky, Claudia Scheinbaum - , le nouveau Premier ministre canadien ne saura jamais vraiment sur quel pied danser. Donald Trump pourrait-il relancer son idée (farfelue ?) de l’annexion de son voisin canadien ? Réponse au 101ème jour de son mandat.