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Agos Insights. Nouvelles consommations durables : Les habitudes vertes des Italiens

une jeune femme fait du véloune jeune femme fait du vélo
Écrit par Lepetitjournal Milan
Publié le 23 janvier 2023, mis à jour le 24 janvier 2023

La première édition de l’Observatoire créé par Agos, acteur majeur du crédit à la consommation détenu par le groupe Crédit Agricole, en collaboration avec Eumetra, est appelé à devenir un rendez-vous annuel pour suivre les habitudes des familles sur le front « vert ». Il met en lumière à quel point l'attention portée au développement durable est un sujet sensible, même s'il n'est pas toujours réalisable au quotidien.

 

La crise climatique inquiète les Italiens, au point de les inciter à modifier leurs habitudes. C’est ce qu’il ressort des résultats de l'étude Agos Insights, Les nouvelles consommations durables, présentés ce mois de janvier au Village Crédit Agricole Italia à Milan, en présence notamment du PDG d’Agos François Edouard Drion et du directeur général Jean Marie Malherbe. Créé par Agos - acteur majeur du crédit à la consommation détenu à 61% par le groupe Crédit Agricole, à travers Crédit Agricole Consumer Finance - en collaboration avec Eumetra, l’observatoire est destiné à devenir un rendez-vous annuel visant à surveiller les habitudes des familles sur le front écologique et proposer des réponses adaptées pour accompagner la transition écologique.

« La crise climatique est réelle : faire des affaires de manière durable n'est plus une option. Par conséquent, il est important de comprendre comment le faire le plus efficacement possible. Cet observatoire peut nous aider à mieux comprendre l'évolution de la société et les besoins des consommateurs », a déclaré François Edouard Drion, PDG d'Agos.

 

Consommation et développement durable : 71% des Italiens a modifié ses habitudes

Les résultats de la recherche Agos Insights démontrent que l’attention portée au développement durable est un thème devenu primordial (pour 90% des personnes interrogées) mais pas toujours réalisable dans le quotidien. C’est principalement à leur domicile que les Italiens ont modifié leurs habitudes quotidiennes, afin de réaliser des économies d’énergie notamment (69% des personnes interrogées), par le biais par exemple de l’achat d’ampoules à LED, et de sacs réutilisables pour les courses.

Environ 90 % est par ailleurs intéressé par des mesures visant à améliorer l'efficacité énergétique de leur logement. Cependant, la prise de conscience est encore faible sur certains aspects. En effet, si la majorité des Italiens connait le système de classification énergétique des appareils électroménagers, seuls 38% se rend compte de l'impact de leur utilisation sur la facture. En ce sens, il émerge de l’étude la nécessité d’un besoin accru de conseil de la part des entreprises et des revendeurs à l’égard des consommateurs pour comprendre les différences entre une solution traditionnelle et une solution écologique.

Autre résultat positif en faveur du développement durable : 72% de l'échantillon accepterait une augmentation de 10% de ses factures pour n'avoir que de l'énergie issue de sources renouvelables. Un résultat qui témoigne de la volonté d'adopter des comportements plus respectueux envers la planète, même s’ils sont souvent limités par les difficultés du quotidien, à commencer par la crise économique actuelle. En effet, malgré la prise de conscience de la nécessité de changer ses habitudes, les coûts représentent un frein pour une grande part de la population, notamment les générations intermédiaires (les 30-50 ans et les familles avec enfants à charge).

Les Italiens ont néanmoins plus de difficultés à changer leurs habitudes sur le front de la mobilité. Seuls 15% des 2.000 personnes interrogées ont affirmé avoir identifié des solutions alternatives pour se déplacer de manière plus écologique.

Quatre typologies de consommateurs italiens

Avec les résultats obtenus à partir de l'analyse, les chercheurs ont divisé les Italiens en quatre grandes catégories selon leur attitude durable, leur degré d'attention et d'importance attribuée au sujet et aux ressources économiques disponibles pour la famille :
les idéalistes (31 %), caractérisés par un jeune âge, des ressources économiques disponibles (souvent dues au peu de dépenses à affronter), une grande attention à la question et une plus grande propension aux comportements vertueux ;
les concrèts (32%), principalement des personnes d'âge moyen - de 35 à 55 ans - qui se retrouvent à devoir faire face à des dépenses et des engagements quotidiens qui souvent ne leur permettent pas de mettre en place des comportements durables autant qu'elles le souhaiteraient ;
les incapables (21%), des personnes peu diplômées qui occupent souvent des emplois peu rémunérés et ont plus de mal à faire face aux dépenses mensuelles (comme les factures), ce qui les oblige à considérer le développement durable comme un problème secondaire ;
les indolents (16%), les personnes ayant un bon niveau d'études, qui sont financièrement aisées et qui considèrent le sujet comme important mais qui ont peu envie (et peut-être peu de temps) pour s'engager personnellement.

La génération Z, une clé de voûte pour le futur

D’après les résultats, les jeunes nés entre 1997 et 2013 apparaissent comme les plus actifs dans l’adoption de nouveaux comportements respectueux de la planète. Inquiets pour leur futur, 86% d’entre eux pourrait envisager de payer plus pour un produit durable contre une moyenne de 73%. La génération Z résulte également la plus ouverte à l’économie circulaire, une méthode de consommation appréciée par 78% des Italiens mais vraiment appliquée principalement par les plus jeunes, qui la considèrent comme faisant partie intégrante de leur vie. Car leur futur en dépend.

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