Pendant le confinement, les violences faites aux femmes se sont considérablement multipliées, c’est la raison pour laquelle Stella Creasy, membre du Parlement britannique et représentante du Labour Party, appelle à mettre en vigueur une loi qui reconnaîtrait la misogynie comme « un crime de haine ».
Un crime de haine est considéré comme un acte criminel motivé par des préjugés ou de la haine à l’égard d’une personne ou d’un groupe en raison de son sexe, de son appartenance ethnique ou de sa religion. Il peut s’agir d’une menace, d’une agression physique ou d’un meurtre. Le crime de haine constitue un facteur d’aggravation des crimes et délits, il est par conséquent sévèrement puni par les autorités judiciaires.
Soutenue par des victimes d’agressions sexuelles et féministes, Stella Creasy est persuadée que ce projet de loi permettra de réduire significativement les violences sexuelles infligées aux femmes.
Sue Fish, cheffe de police féministe de Nottinghamshire, déclare qu’il est urgent de venir en aide à ces femmes en leur assurant une protection juridique en cas d’agression ou de viol. Melania Geymonat et Christine Hannigan, victimes d’une agression homophobe dans un bus à Londres en mai 2018, soutiennent le projet de loi. Battues par un groupe de jeunes adolescents, les deux femmes affirment aujourd’hui qu’il est impératif de mettre en place une loi qui punirait sévèrement les violences faites aux femmes car ces dernières sont trois fois plus susceptibles de subir une agression sexuelle que les hommes. Récemment, une étude menée par « Citizens UK », a révélé que 43% de femmes ont déjà subi des violences sexuelles à Manchester, Birmingham, Londres, Newcastle et Cardiff comparé à 12% d’hommes.
Une belle initiative le 13 octobre
Chacun peut apporter sa pierre à l’édifice, très prochainement, en participant à l’opération “The Brilliant Breakfast”. On vous dit tout ici.
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